Son avocat est convoqué à Paris par la Commission de révision des affaires pénales devant la Cour de Cassation
L'ex-maire de Vence (Alpes-Maritimes), Christian Iacono, condamné pour le viol de son petit-fils qui a récemment retiré ses accusations, retournera comme prévu lundi en prison, mais sa suspension de peine sera examinée une semaine plus tard, a-t-on appris de sources judiciaires.
Me Gérard Baudoux, l'avocat de l'ancien maire, a indiqué qu'il était convoqué à Paris le 16 janvier par la Commission de révision des affaires pénales devant la Cour de Cassation.
Agé de 76 ans, Christian Iacono avait été condamné en avril 2009, puis en appel le 23 février 2011, à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils.
L'affaire avait connu un saisissant rebondissement en mai lorsque Gabriel, aujourd'hui âgé de 20 ans, était subitement revenu sur ses accusations de viol qu'il avait répétées pendant onze ans.
Le recours en révision ne suspend pas en lui-même la peine prononcée à l'encontre de Christian Iacono, qui a pu passer les fêtes de fin d'année en famille mais va devoir regagner une cellule de la prison de Grasse lundi, a précisé une source proche du parquet de Grasse.
La Commission de révision peut, en théorie, statuer sur la suspension de la peine de Christian Iacono dès la convocation du 16 janvier, si elle a étudié préalablement le dossier, a ajouté cette source.
Le 26 décembre, la gendarmerie de Vence avait annoncé à l'ancien édile qu'il devrait se constituer prisonnier à compter du 9 janvier.
"Je suis sous le choc encore une fois. Ma famille, mes enfants, mes petits-enfants, on va quand même essayer de vivre normalement jusqu'au 9", avait alors réagi Christian
Iacono.
"Je m'aperçois en fin de compte que j'ai mis dix ans à mentir et il va falloir peut-être que je mette encore dix ans pour démentir", avait regretté son petit-fils Gabriel.
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