Après trois victoires, l'Olympique de Marseille est retombé dans l'apathie en perdant à domicile contre Nice (1-0), victime des absences de ses joueurs cadres et du collectif supérieur d'un Gym requinqué, dimanche, pour la 13e journée de Ligue 1.

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Les séries se sont croisées. Nice n'arrivait plus à gagner depuis trois matches et la formation de Claude Puel, remontée à la 6e place, a
montré à Michel, dont l'équipe reste 12e, tout le travail qu'il restait à accomplir pour bâtir un jeu d'équipe.
L'entraîneur espagnol a tout de même de vraies circonstances atténuantes avec l'absence de quatre de ses meilleurs joueurs. En plus de celles de Nicolas Nkoulou et Romain Alessandrini, les absences de Lassana Diarra et Rémy Cabella, les deux métronomes du onze olympien, ont pesé lourd.

Le match

Avec une animation de jeu apathique, Marseille ne s'est pas procuré un seul tir cadré de la première mi-temps pour enfin remporter un succès
devant son public. L'OM n'a en effet plus gagné en L1 au Vélodrome depuis le 13 septembre contre Bastia (4-1)... La victoire a donc récompensé la meilleure formation, même si le but est venu dès la première occasion du match. Après un premier quart d'heure d'attentisme,
Nice, qui tenait mieux le ballon, a marqué par Valère Germain. Le fils de Bruno Germain, finaliste de la C1 en 1991 avec l'OM, a été parfaitementservi dans sa course par Wallyson, avant de tromper Mandanda d'une frappe croisée (16e).
Le buteur niçois était muet depuis son doublé du 3 octobre lors du Nice-Nantes arrêté par la pluie à 2-2, et donc non retenu au classement des buteurs. Son dernier but "officiel" remontait au 23 septembre lors du carton contre Bordeaux (6-1). Le Marseillais de naissance a signé son cinquième but de la saison sous les yeux de sa famille, en tribune.

Étouffé par le pressing niçois, plus intense que mercredi contres Nantes (défaite 2-1), où l'équipe semblait fatiguée, l'OM n'a pas réagi avant la pause, hormis deux déboulés de Georges-Kévin Nkoudou contrés au moment de centrer. L'auteur des deux derniers buts marseillais semblait moins inspiré. Après la mi-temps, l'OM s'est enfin procuré son premier tir cadré sur une action solitaire de Batshuayi, mais le Belge n'a pas trompé la vigilance de Mouez Hassen (54). Michy a tenté deux nouvelles fois le coup en puissance, mais sans cadrer cette fois (58, 63).

Michel a changé ses batteries à l'heure de jeu, sortant simultanément un Lucas Silva une nouvelle fois inquiétant, entre pertes de balles et influence fantomatique, et Abdelaziz Barrada, qui n'a pas fait oublier Cabella. Mauricio Isla et Bouna Sarr, leurs remplaçants, se sont créés chacun une occasion, une frappe de peu à côté pour l'ex-Messin (75), une reprise manquée pour le Chilien (90+3). Mais l'OM est passé plus près du 2-0 que du 1-1, à l'image du coup franc de Jean-Michael Seri boxé par Steve Mandanda (78) ou de la reprise de Mahamane Traoré sur une action d'Hatem Ben Arfa (85).
Pour son retour au Vélodrome, Ben Arfa, fraîchement accueilli, a brillé sur un petit solo, ponctué par un tir dévié par Mandanda (31), et un joli coup franc direct qui a subi le même sort (67). HBA a bien commencé sa quinzaine des retrouvailles. Il peut retourner apaisé en équipe de France, avant de retrouver son club formateur, Lyon, pour la reprise de la L1.

Déclarations


Michel (ESP/entraîneur de Marseille):
"Nous sommes très mal entrés dans le match, nous n'avons pas mis en application ce que nous avions travaillé hier, et cela a été un avantage pour l'adversaire, qui a des joueurs comme Ben Arfa qui évoluent bien entre les lignes. Je suis plus déçu qu'inquiet. Nous devons jouer en équipe, on ne peut pas jouer n'importe comment, personne ne peut résoudre les problèmes tout seul. On l'a vu lors des derniers matches, on
a eu des résultats dans la souffrance, en travaillant collectivement. Je ne pense pas que ce soient les absences qui aient fait la différence aujourd'hui. La seconde période n'était pas merveilleuse, mais au moins on a vu autre chose. Même dans un match où nous n'avons pas bien joué nous avons eu des occasions, manquées à cause de mauvaises passes, de mauvais centres. Pour que notre qualité s'améliore,
nous devons faire tout ce que nous travaillons, et jouer comme prévu, sinon nous allons souffrir comme aujourd'hui. Si nous ne sommes pas capables de garder la concentration trois jours après une belle victoire, alors nous avons encore du travail."

Benjamin Mendy (défenseur de Marseille):
"Je n'ai pas de mots... On manquait d'envie et de détermination, ils ont aussi été plus forts dans les duels, c'est ce qui a fait basculer le match. Les absences? On ne peut pas ce cacher derrière ça, même avec ces joueurs-là on se devait de faire de meilleures choses. On n'enchaîne pas, j'ai l'impression que ça va se passer comme ça cette saison. Dans ce club là, on ne peut pas jouer comme ça, avec cette envie là (ce
manque d'envie, ndlr), on doit se donner à 1000%. Ca casse la dynamique avant la trêve."
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