Rien ne va plus à l'OM qui a encore perdu à Monaco dimance et glisse au 15e rang, toujours à six points de la zone rouge à l'issue de la 34e journée de Ligue 1.
Monaco qui rit Marseille qui pleure. Le premier récupére sa 2e place après sa victoire (2-1) aux dépens du second qui reste à portée de la zone rouge à l'issue de la 34e journée de Ligue 1.
Face à des Marseillais timorés et inoffensifs, les Monégasques n'ont pas eu de mal à largement dominée la rencontre au nombre d'opportunités de but. Pour Marseille, la descente aux enfers continue. Après l'annonce officielle de sa mise en vente, par la propriétaire Margarita Louis-Dreyfus, il n'y pas eu de réaction d'orgueil sur la pelouse de Louis II jusqu'à la réduction du score de Michy Batshuayi (90+2).
Après ce 10e match sans victoire, l'OM glisse au 15e rang. Mais il peut s'estimer encore heureux que le premier relégable, le Gazélec Ajaccio (18e) ait perdu samedi contre Lille (4-2) pour rester à six longueurs derrière lui.
Famélique dans le jeu, en l'absence de Lassana Diarra blessé au genou gauche, Marseille est-il seulement capable de tenir son rang à Sochaux (L2), mercredi, en demi-finale de Coupe de France ?
Les déclarations
Rémy Cabella (attaquant de Marseille):"C'est dur, c'est dur... On essaie mais on n'y arrive pas, il y a un gros manque de confiance mais il ne faut pas baisser la tête on a une finale à aller chercher mercredi, puis le maintien. On ne touche pas le fond, non, il faut se relever, on est triste, abattu. On pense aux supporters, à tout le monde, c'est notre faute, il n'y a rien à dire, on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Il ne faut pas se dire que c'est un club de Ligue 2, il faut qu'on soit concentrés sur nous-mêmes, tous ensemble sur le même objectif, si on essaie de faire chacun son truc on n'y arrivera pas. C'est une fin de saison super difficile."
Michel (entraîneur de Marseille):
"Nous avons une sensation de tristesse, d'abandon. Quand on voit que l'équipe n'a pas de réaction, il y a une sensation de laisser-aller. Tout ce qu'on a travaillé cette semaine ne s'est pas vu sur le terrain. Nous cherchons des solutions depuis le premier jour. (sur le maintien) Oui, les joueurs sont inquiets. Cela s'est ressenti. Ils sont concernés et inquiets. Je ne suis pas celui qui doit dire qu'il y a une situation à sauver. On le voit sur terrain. On est dans une situation compliquée à cause des résultats. Qu'il y ait un risque ou pas, il faut faire face et affronter cette situation. (concernant la demi-finale de Coupe de France contre Sochaux cette semaine) Les joueurs n'avaient pas la tête à la Coupe. La Coupe, ce sera une échéance très dure. Et sur ce qu'on a montré ce soir, on n'est pas favoris. Il faudra non seulement se préparer d'un point de vue tactique mais aussi au niveau mental."