La justice a demandé aux responsables locaux de détruire l'ensemble des enregistrements des caméras de vidéosurveillance qui ont filmé à Nice l'attentat du 14 juillet, afin d'éviter la diffusion de ces images "profondément choquantes".
La ville de Nice refuse d'éffacer les images de vidéosurveillance comme le lui demande la justice qui garde des copies en sa possession.
La sous-direction anti-terroriste (Sdat) de la police judiciaire exige du responsable du centre de supervision urbain de Nice de "procéder à l'effacement complet des enregistrements de l'ensemble des caméras desservant la Promenade des Anglais filmant pour la plupart d'entre elles l'action terroriste commise le soir du 14 juillet 2016". Ces images ont aujourd"hui placées sous scellés pour les bseoins d el'enquête.
Le parquet explique cette décision par la nécessité impérieuse d'"éviter la diffusion non contrôlée et non maîtrisée de ces images, profondément choquantes pour la dignité et l'intégrité des victimes",
La ville de Nice, pas d'accord, souhaite attendre le délai de destruction automatique
Pour l'avocat l'avocat de la ville de Nice Philippe Blanchetier souligne cette réquisition "soulève diverses difficultés, de forme comme de fond". Il assure notamment, que le destinataire de la réquisition, n'est "pas compétent" pour y répondre.Il souligne en outre que le code pénal interdit de détruire, soustraire, recéler ou altérer "un document de nature à faciliter la découverte d'un crime ou délit, la recherche de preuves ou la condamnation des coupables".
L'avocat préconise donc d'attendre la destruction automatique des enregistrements, qui ne sont conservés que 10 jours.