Le Conseil régional crée une assemblée consultative où le FN refuse de siéger

Le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur entérine la mise en place d'une "conférence régionale", assemblée consultative promise par son président Christian Estrosi, peu avant son élection grâce au retrait de la gauche, et à laquelle le FN refuse de participer.

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Promise par Christian Estrosi entre les deux tours de l'élection , avant le retrait de la gauche,  la conférence régionale existe désormais. Son existence a été validée lors de l'assemblée plénière.
A l'époque, cette assemblée consultative s'appelait conseil territorial, et il était destiné à ceux qui avaient fait le sacrifice de ne pas être au second tour pour battre le FN.

150 sièges pour tous les partis présents au 1er tour

Le nouveau président de la région a finalement décidé d' y associer tous les partis politiques ayant participé au premier tour des régionales, qu'ils soient représentés ou non au conseil régional, ainsi que des représentants de la société civile. Soit une assemblée de 150 personnes contre 120 pour le conseil régional. Présidée par M. Estrosi et ses trois prédécesseurs à la tête de la Région, elle prévoit 116 sièges pour les listes ayant participé aux régionales et 30 pour
des membres de la société civile, nommés par les présidents.
Cet "observatoire citoyen" se réunira "d'ici au mois d'avril", à l'initiative de ses présidents où 30 % de ses membres, a déclaré vendredi M. Estrosi.

Une conférence régionale sans le FN

"Il est hors de question que le FN participe à cette mascarade", a réagi la présidente du groupe FN à la Région, Marion Maréchal-Le Pen, dénonçant un "scandale total", un "gadget qui n'a aucune logique dans sa représentation" avec 20 sièges pour le FN qui a obtenu 41% des voix au premier tour, et autant pour la liste EELV qui en a eu 6,5%.
"C'est un doublon coûteux et inutile du Conseil économique et social régional", a estimé Mme Maréchal-Le Pen en s'interrogeant notamment sur les défraiements prévus pour les 150 membres qui ne recevront pas d'indemnités.
"Vous qui n'êtes capable que de faire référence à des petites phrases mesquines, politiciennes, médiocres...Vous n'avez pas une seule fois parlé de l'intérêt général", a rétorqué M. Estrosi faisant valoir que la conférence régionale permettrait à 5 millions d'habitants "de  s'exprimer".

Une forme de démocratie régionale , mais pas un blanc-seing  pour la gauche

A gauche, Christophe Madrolle qui avait conduit la liste PS-PRG dans les Bouches-du-Rhône, a "salué l'initiative de M. Estrosi de faire vivre une forme de démocratie régionale. Notre retrait n'est pas un blanc-seing donné à M. Estrosi",
a-t-il ajouté précisant qu'il "mènera dans cette assemblée une opposition vigilante et constructive sur les dossiers économiques, méditerranéens et culturels".
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