A l'assemblée nationale, Jean Leonetti, député LR des Alpes-maritimes, s'exprimant sur l'avenir des campings de la Brague, a jugé "déraisonnable de figer une situation et de verrouiller un secteur entier en termes économiques et financiers."
Les intempéries des 3 et 4 octobre derniers ont provoqué la mort de 21 personnes, fait 65 000 sinistrés et 650 millions d’euros de dégâts.
Fermeture pure et simple
Jean Leonetti s'inquiète: "quelle activité économique devons-nous permettre dans ces secteurs ? Nous savons que s’y développent des activités de loisirs, des parcs touristiques, des campings. Or, aujourd’hui, seules ont été prises des décisions de fermeture pure et simple d’un certain nombre d’activités économiques populaires. Il est évidemment déraisonnable de considérer que tout doit reprendre comme avant, mais il est aussi déraisonnable de figer une situation et de verrouiller un secteur entier en termes économiques et financiers.Il ne suffit pas de tout fermer, de tout figer, pour se protéger juridiquement
Il ne suffit pas de tout fermer, de tout figer, pour se protéger juridiquement. Il s’agit d’élaborer un plan visant à préciser ce qui pourra se faire, et quand il sera possible de reprendre une activité économique dans un secteur aussi vaste que la Brague, à Biot et à Antibes"
Mise en sécurité
En l'absence de Bernard Caseneuve, ministre de l'intérieur, Estelle Grelier, secrétaire d’État chargée des collectivités territoriales, a répondu au nom du gouvernement et expliqué pourquoi la décision de fermer quatre campings avait été prise:"Le préfet a notamment envisagé la possibilité d’équiper ces campings en points hauts pour la mise en sécurité, de les doter d’outils d’alerte plus performants ou de les évacuer préventivement lors des alertes météorologiques.