Durant la semaine d'avril de l'an 1545, furent massacrés 2700 villageois du Luberon. C'étaient des vaudois (chrétiens dissidents) et considérés comme hérétiques. Depuis quelques années, un mémorial retrace leur tragique histoire.
Cela s'est passé une quinzaine d'années avant les guerres de religion. Durant la semaine du 16 avril 1545, des massacres furent perpétrés dans une quinzaine de villages du Luberon, faisant 2700 victimes.
Leur crime ? Etre Vaudois, des chrétiens dissidents proches de la Réforme. Et considérés à cette époque comme des hérétiques par le pouvoir en place.
François 1er fit envoyer 5000 soldats royaux avec ordre de détruire leurs biens. Les maisons furent abattues, et les ponts incendiés.
Le mouvement des Vaudois vient de Valdès, du nom de leur fondateur. Il s'agissait d'un riche lyonnais qui abandonna ses biens pour la pauvreté, et descendit vers le sud en prêchant la parole de Dieu au 12 e siècle. Les vaudois se retrouvèrent dans la ligne de mire de l'inquisition au 16e siècle, alors qu'ils tentaient de se rapprocher du mouvement de réforme engendré par les Luthéristes et les Calvinistes.
L'histoire tragique des vaudois du Luberon est retracée par le Mémorial de Mérindol, dont s'occupe l'association d'Etudes Vaudoises et historiques du Luberon.