La soixantaine de salariés de l'usine Foreplast, anciennement Mecaplast, sont inquiets. Leur usine va fermer ses portes. Un choc pour les salariés qui ont presque tous au moins 25 ans d'ancienneté.
Depuis le mois d'avril dernier, les salariés de l'usine Foreplast de Monaco sont inquiets. Leur usine va fermer ses portes. Nouvelle étape avant la fermeture : le groupe Novares a présenté le 26 juin dernier au représentant du personnel un plan de fermeture de leur filiale. Une soixantaine d'employés risquent de se retrouver au chômage. Un coup dur pour l'ensemble du personnel, d'autant plus que le groupe a réalisé en 2018 plus de 6,5 millions d'euros de bénéfices.
Les #salaries de #foreplast de #Monaco du groupe #novares #novaresteam ont repris le travail après 7 jours de #greve avec des garanties sur un plan #social. La Direction ayant annoncée aux salariés la fermeture du site de Monaco. #usm #syndicat #unionsyndMonaco #syndicatmonaco pic.twitter.com/HPuzyaEGwY
— UnionSyndicatsMonaco (@UnionSyndMonaco) April 19, 2019
Les salariés regrettent également que les négociations avec la direction soient très difficiles. "Ils se retrouvent devant un véritable mur, c'est à dire qu'aucune réponse n'est apportée durant les réunions. Quand la direction répond, les principales difficultés sont éludées" s'agace maître Delphine Frahi, avocate du syndicat et des délégués du personnel de Foreplast.
Face à cet échec, le gouvernement monégasque demande à la direction du groupe Novares plus de dignité. "Les salariés ont entre 25 et 30 ans d'ancienneté, ça mérite donc de la considération. J'ai souhaité qu'il y est des propositions dignes et responsables qui leur soient faite", explique Didier Gamerdinger, conseiller de Gouvernement aux Affaires sociales et à la Santé.
Contacté par notre rédaction, la direction du groupe Novares n'a pas souhaité nous répondre.
Pour aller plus loin :
Mecaplast : " La pilule, a du mal à passer" (Monaco Hebdo, novembre 2014)