600 personnes ont défilé ce jeudi après-midi dans les rues de la Principauté à l'appel de l'Union des Syndicats de Monaco, contre la dégradation des conditions de travail et la paupérisation des salariés.
Trois cortèges, partis de l'hôpital, de Fontvieille et de l'église Saint-Charles, convergeant vers la place Sainte-Dévote.
Entre 5 et 700 personnes ont répondu ce jeudi à l'appel de l'Union des Syndicats de Monaco, la confédération historique en Principauté.
L'USM a invité les salariés du public et du privé à faire grève et à manifester pour une série de mesures touchant au pouvoir d'achat et aux conditions de travail : établissement d'un salaire minimum monégasque (2250 euros bruts au moins), augmentation des pensions et retraites, ou encore stricte limitation du travail de nuit, qui concernerait 9500 salariés en Principauté.
A Monaco le droit du travail est peu protecteur, il est notamment possible de licencier sans motivation. Et l'avenir pourrait s'assombrir avec une nouvelle loi, concernant notamment le travail du dimanche.
L'Union des Syndicats de Monaco annonce d'autres actions au cours de l'année 2019.