Comme les restaurateurs, les propriétaires de bars, les professionnels du mariage pâtissent de la crise sanitaire du Covid-19. Pour certains, le chiffre d’affaires s’est littéralement effondré. La tendance actuelle : comité restreint et budgets resserrés.
Comme les professionnels du tourisme, de l’hôtellerie ou de la restauration, les professionnels des mariages ont subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire du Covid-19.
"Tout le monde est logé à la même enseigne"
Edward J. Wright est photographe spécialiste de photos de mariage depuis 18 ans à Monaco. Avec la crise sanitaire, il a dû revoir sa façon de travailler pour faire face à une cascade d’annulations de cérémonies ou d’évènements comme le MIPIM.Sur les petits mariages, il y a moins de demandes. Les fêtes ou soirées sont annulées ou se déroulent en très petit comité. Normalement j’ai une vision à 6 semaines, voire deux mois de ce qui est prévu. Maintenant j’ai une vision à une semaine. Rien qu’aujourd’hui, j’ai encore eu une annulation.
L'une des solutions : la diversification
Béatrice Castelain est responsable d'une boutique de mariage. Face à cette situation très tendue, elle a décidé de revoir son offre pour attirer une clientèle devenue récalcitrante depuis le début de la crise. Elle propose des robes à composer soi-même.Dans sa boutique, on peut créer son prototype en une heure. Une façon de répondre à une tendance nouvelle : des mariages qui se décident à la dernière minute. Même avec ce concept nouveau, les ventes de robes ont chuté de 90%. La tendance serait néammoins à la reprise des mariages mais en petit comité et avec des budgets de plus en plus serrés.