Une douzaine de spécimens de ce poisson protégé, le mérou ont été retrouvés morts sur le littoral de la Principauté en octobre. Une autre catastrophe écologique touche elle la baie de Villefranche-sur-Mer. Des dizaines de nacres y ont été trouvées mortes, certainement à cause d'un parasite.
Le phénomène est pris très au sérieux par les autorités monégasques : depuis un mois, les signalements de mérous bruns morts ou agonisants se sont multipliés. Le dernier bilan fait état d’une douzaine d’individus recensés par la direction de l’environnement de Monaco, qui a diligenté une expertise vétérinaire.
Selon les premières constatations, ces mérous de 30 à 80 cm, pourraient avoir été victimes d’un virus présent de longue date en Méditerranée. Les poissons retrouvés morts présentent généralement les mêmes symptômes : gonflement de la vessie natatoire, yeux vitreux, peau abîmée.
Les grandes nacres aussi menacées
Pour tout mérou découvert mort ou moribond, il est demandé de prévenir la Direction de l’Environnement au 98.98.83.41 ou la Direction des Affaires Maritimes au 98.98.22.80, afin d’assurer la prise en charge de l’animal.
Monaco doit également faire face actuellement à une mortalité anormale des grandes nacres. Il s’agit pour ces coquillages d’une épidémie causée par une nouvelle espèce de parasite "haplosporidien", qui se trouve dans les glandes digestives des individus infectés. La mort est attribuée au blocage direct de la glande digestive par le parasite. Le bivalve meurt par famine. Ce parasite aurait été introduit par les eaux de ballast libérées par des navires marchands