OM/Salzbourg : coup de projecteur sur l'équipe autrichienne

Le club autrichien s'est hissé en demi-finales de la Ligue Europa et affronte l'OM, ce jeudi à 21h, au stade vélodrome. Pourtant le Red Bull Salzbourg ne compte aucune star, son secret, développer des talents recrutés très jeunes.

C'est un match à ne pas manquer, en demi-finales de la Ligue Europa, ce jeudi 26 avril à 21h, au stade au vélodrome, l'OM rencontrera Salzbourg.

Premier club autrichien à ce niveau de la compétition depuis 1996,  le Red Bull Salzbourg va tout faire pour ne pas rater ce rendez-vous et tenter d'accrocher une coupe européenne à son palmarès de quadruple champion national et quadruple vainqueur de la coupe d'Autriche.

Depuis l'acquisition du club en 2005 par le fondateur de la boisson Red Bull, Dietrich Mateschitz, une stratégie bien particulière a été développée :  repérer des talents prometteurs grâce à un énergique réseau de détection, les former dans son académie à la pointe des innovations sportives et les revendre en misant sur une confortable plus-value.

Ces dernières années plusieurs anciens du club ont vu leur cote décoller :

- L'international guinéen Naby Keita, revendu en 2017 pour 70 millions d'euros à Liverpool, avait été transféré de Salzbourg à Leipzig pour 15 millions d'euros.
- Le Français Dayot Upamecano, arrivé en Autriche à 16 ans, en 2015, pour 2,2 millions d'euros, a été revendu pour 10 millions à Leipzig et celui-ci y fait actuellement des étincelles.

Autre exemple, celui du milieu de terrain Diadié Samassékou, qui est lui toujours dans le club pour la troisième saison. Pour lui l'enjeu est double: jeudi, le malien de 22 ans peut en profiter pour faire monter les enchères face aux recruteurs qui se bousculent pour le faire signer. Surtout que, parmi ces prétendants, figurerait justement l'OM.

La philosophie sportive du club est donc aussi un modèle économique: "les revenus issus des transferts sont essentiels au budget", expliquait lors de la présentation des résultats 2017 le directeur général Stephan Reiter.

Autre atout, selon Christoph Freund, directeur sportif: le temps de jeu parmi les pros. "Nous donnons la possibilité à des joueurs de 17, 18 ans de se confronter à des sportifs accomplis", via le championnat autrichien et les compétitions européennes. "Pour le développement d'un joueur, la différence est énorme".

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