Paca: fin des portiques de sécurité fixes, mais des portiques mobiles déployés dans toutes les gares

La région a décidé de retirer les portiques de sécurité fixes installés dans 8 grandes gares, une promesse de Christian Estrosi pour améliorer la sécurité des voyageurs. Les dispositifs mobiles qui équipent actuellement 39 gares resteront opérationnels mais seront déployés dans toute la région.

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C'était une promesse de Christian Estrosi. Le président de Paca avait inauguré en grande pompe le premier portique de sécurité fixe en gare des Arcs, dans le Var, en novembre 2016. Il avait alors pris l'engagement d'équiper 47 des 147 gares SNCF de la région avant la fin 2017.

Plus de contrôles aléatoires 


Le dispositif comprenait des portiques fixes "nouvelle génération" dans les huit grandes gares régionales et des portiques mobiles dans 39 gares moyennes, pour un coût évalué  à 550.000 euros d'investissements et plus de 5 millions d'euros de fonctionnement par an. 
Les portiques fixes à Arles, Avignon, Aix-en-Provence, Cagnes-sur-Mer, les Arcs, Menton et Nice ont coûté 200.000 euros à eux seuls, et leur fonctionnement plus de 3 millions d'euros. 
"Au terme de 13 mois d'expérimentation, on a tiré les enseignements de ce qui fonctionne ou pas, explique Philippe Tabarot, vice-président du conseil régional chargé des transports. On souhaite ne conserver que des portiques mobiles pour les déployer de façon aléatoire dans les 157 gares de la région." 

Ces portiques, montables et démontables en une dizaine de minutes, "sont très pratiques, ils permettent des contrôles aléatoires, 7 jours sur 7, n'importe où et n'importe quand", souligne Philippe Tarabot.
Exit donc les portiques fixes. Philippe Tabarot reconnaît pour principal défaut du système qu'il était "dépendant de la qualité des hommes et des femmes qui opéraient les contrôles", des agents de sociétés extérieures contractualisés par la SNCF.  

Portiques anti-fraude


La région souhaite aussi multiplier les modes d'action et développer d'autres systèmes de portiques comme ceux expérimentés à la Blancarde à Marseille et à Nice-ville pour le contrôle des billets à l'entrée et à la sortie de la gare, en plus de la vidéosurveillance". L'objectif est de mieux lutter contre la délinquance, le terrorisme, et dans une moindre mesure sur un phénomène qui contribue selon l'élu à l'insécurité des voyageurs : la fraude.

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