C'est l'un des principaux engagements de Chrisitian Estrosi qui est en passe d'être réalisé. A partir du mois de mai, 47 gares de la région seront progressivement munies d'un dispositif de sécurité "nouvelle génération".  Un portique qui devrait assurer la sécurité des usagers et réduire les fraudes

Des portiques "montables et démontables en 3 minutes". Voilà ce que veut installer la région Paca dans un tiers de ses gares. "C'est un modèle de portiques nouvelle génération qui permettra une adaptation dans les villes qui en ont besoin" explique le président de région, Christian Estrosi.

39 portiques mobiles

Avec 8 d'entre eux fixés de manière permanente et 39 autres mobiles et démontables, le dispositif pourra être mobilisé lors de grands événements ou en cas d'urgence pour assister les forces de l'ordre. Le portique a déjà été testé, durant 6 mois, dans la gare varoise des Arcs. Bilan selon Christian Estrosi, la saisie d' 

Une dizaine de couteaux, une dizaine de coups-de-poing américains, des armes à feux, des matraques télescopiques... Cela permet de montrer l'efficacité des portiques et les usagers se sont bien adaptés au dispositif. Ils en sont satisfaits puisque 80% d'entre eux souhaitent qu'il soit maintenu

5.6 millions d'euros pour le fonctionnement

En énonçant, en décembre 2015, son ambition d'installer dans une partie des gares de la région ce système de sécurité, Christian Estrosi s'était attiré les foudres de ses opposants. Les élus du Front National avaient  mal accueilli le projet estimant que c'était une perte d'argent inutile. "Mme Le Pen disait aux caméras dans les rames: "c'est impossible!" Aujourd'hui, toutes les rames sont équipées de caméras et elles nous ont permis d'identifier les délinquants qui avaient commis une agression entre Cannes et Grasse" explique le président de région. "Le projet coûte environ 550 000 euros d'investissement et 5.6 millions de fonctionnement constitué du personnel que nous recrutons. Nous estimons que nous sommes pleinement dans nos compétences économiques".


Certains ne prennent pas le train par peur de se faire agresser par des voyous

Christian Estrosi estime que le dispositif, progressivement mis en place de mai à septembre, pourrait faire baisser le taux de délinquance. Pour Caroline Pozmentier-Sportich, vice-présidente régionale chargée de la sécurité, le projet est également l'occasion de "faire passer un message fort à la société" en cette période d'état d'urgence. "Nous pouvons dire à nos usagers : "nous prenons notre part de responsabilité". Mais attention, c'est une responsabilité partagée ! ". D'ailleurs, pour optimiser les résultats de ce dispositif, certaines précautions devront être prises. Evoquant les importants flux d'usagers retardataires, le président affirme qu'il n'hésitera pas à "demander à ceux qui arrivent à la dernière seconde de venir 5 minutes plus tôt si c'est le prix de nombreuses vies humaines"

L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Provence-Alpes-Côte d'Azur
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité