Parcoursup a été mis en place après les bugs de l’ancienne plateforme APB. Désormais, les candidatures sont classées par les équipes pédagogiques, mais le choix des critères n’en finit pas de susciter la polémique. Zoom sur ce nouvel outil dans "Dimanche en Politique" ce dimanche.
Elle suscite des polémiques depuis sa mise en place. La plateforme Parcoursup remplace depuis cette année l'ancien système APB, qui avait conduit en 2017 à sélectionner des lycéens par tirage au sort. Désormais, les candidatures sont classées par les équipes pédagogiques... mais les problèmes sont loin d'être résolus.
68% des candidats ont reçu une proposition
France 3 Côte d’Azur s’est procuré les derniers chiffres de Parcoursup, dans le Var et les Alpes-Maritimes.
Selon l’Académie de Nice, parmi les 21 800 candidats, près de 15 000 ont reçu au moins une proposition, soit 68% des effectifs.
Mais tous n'ont pas validé leurs choix : moins de 40% d’entre eux ont donné une réponse définitive, beaucoup espérant remonter dans les listes d’attente et accéder à d’autres formations.
A ces chiffres, il faut ajouter ceux qui n’ont essuyé que des refus, souvent parce qu’ils avaient postulé exclusivement dans des filières sélectives : 137 d’entre eux ont déjà saisi la CAAES (Commission Académique d’Accès à l’Enseignement Supérieur), qui doit dès la semaine prochaine se pencher sur ces dossiers et proposer une alternative aux candidats malheureux.
"Dimanche en Politique" s'intéresse à Parcoursup
La rentrée universitaire va-t-elle mieux se passer que l’an passé ? Quotas de boursier, notes, lettres de motivation, réputation du lycée : quels sont les critères d’admission ? Doit-on parler de sélection y compris dans les filières normalement ouvertes à tous ?
On en débat ce dimanche 3 juin à 11h30 dans "Dimanche en Politique" sur France 3 Côte d’Azur, avec nos invités :
► Valérie Gomez-Bassac, députée 6ème circonscription du Var (LREM)
► Nathalie Fetnan, cheffe du service académique d’information et d’orientation Académie de Nice
► Enzo Llorens, lycéen, porte-parole de l’UNL (Union nationale des lycéens)
► Marc Bailly-Bechet, enseignant-chercheur, membre du collectif « Sauve ta fac 06 »