Au deuxième jour du procès dans l'affaire Pastor, les enquêteurs notamment de Nice de ce lourd dossier sont venus à la barre. Les enquêteurs de la police judiciaire ont détaillé ce mardi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône la piste qui les a menés aux assassins de la milliardaire.
C'était ce mardi 18 septembre, le deuxième jour du procès de l'assassinat de la femme d'affaires monégasque Hélène Pastor et de son chauffeur Mohamed Darwich.
Les enquêteurs de la police judiciaire ont détaillé ce mardi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône la piste qui les a menés aux assassins de la milliardaire.
"Il n'y a aucun doute pour nous sur la volonté d'exécution" des deux "tueurs à gages", Samine Saïd Ahmed, le tireur présumé, et Al Haïr Hamadi, le guetteur, a insisté le commissaire Philippe Frizon, qui menait alors l'enquête.
► Reportage à Aix en Provence ce mardi 18 septembre :Intervenants : Me Michel Roubaud Avocat du neveu d'Hélène Pastor et Me Gérard Baudoux Avocat du fils d'Hélène Pastor
Celle-ci avait permis de retrouver très rapidement la trace des deux hommes, qui avaient agi à visage découvert et laissé dans leur sillage une multitude d'indices: "M. Hamadi n'est pas un tueur professionnel, il a commis beaucoup d'erreurs. Il a été attiré par l'argent", a indiqué le policier.
SMS troublants à des dates clés
Puis la police avait passé au crible leurs appels téléphoniques, de quoi remonter jusqu'aux donneurs d'ordres présumés: Wojciech Janowski, le gendre de Mme Pastor, et Pascal Dauriac, son coach sportif. Pour le commissaire Frizon, les deux hommes ont échangé des "SMS troublants à des dates clés", notamment le 10 mai, quatre jours après l'agression, jour du décès du chauffeur de Mme Pastor, et le 21 mai, jour du décès de la milliardaire.
Au total, 10 personnes sont jugées jusqu'au 19 octobre pour leur participation à ce guet-apens mortel.
- Avec AFP