Projets et polémique pour C. Estrosi à Nice, D. Rachline lance sa campagne à Fréjus c'est le Live-Hebdo des municipales

Déplacer le théâtre de Nice, relier les quartiers du bord de mer de Fréjus, inauguration en cascade de permanences, l'agenda des candidats est chargé chaque semaine. Retrouvez les bruits de campagnes, les opérations communications et les brèves politiques dans le Live-Hebdo des élections municipales

Pluie d'annonces officielles

Cette semaine encore de nouvelles têtes de listes émergent. Les candidats ont jusqu'au 27 février pour se déclarer officiellement mais ils sont nombreux à faire leur annonce bien avant. Chacun sa stratégie, les maires sortants le font généralement tard avec pour argument "je termine les projets en cours d'abord". En réalité c'est surtout qu'une fois officiellement candidat il ne peuvent plus communiquer de la même manière. 
 
En effet nous sommes en période de pré-campagne depuis le 1er septembre (6 mois avant le scrutin). Cette phase est règlementée par le code electoral. Ainsi selon l'article L52-1 une collectivité de peut pas faire de "propagande électorale" (comprendre: "de la communication").

Cependant, le candidat déclaré, peut:

• faire état de son bilan lors de sa campagne. 
• exprimer ses voeux lors d'une cérémonie traditionnelle (sans être dans la démesure en comparaison avec les autres années)
• célébrer des inaugurations, quand celle-ci sont de l'ordre du déroulement normal d'un chantier (pas d'inauguration tardive ou disproportionnée) 

 

Nice

• Dimanche 19 janvier au matin Christian Estrosi, le maire sortant adressait ses voeux aux "amis du maire de Nice"et présentait une partie de son programme. Annonce fracassante: la continuité de la coulée verte avec la destruction de l'actuel Théatre de Nice et d'Acropolis. C'était l'occasion de faire le point sur certains engagements pris en 2014 et non tenus ou partiellement tenus par l'actuel maire de Nice. 

 

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"j'ai rempli presque tous mes engagements" C'est le bilan des 2 précédents mandats selon Christian Estrosi. Pourtant, certains n'ont pas été tenus, le candidat à sa propre succession à la mairie de Nice explique ses choix. + d'infos sur son nouveau programme ►https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/municipales-2020-christian-estrosi-veut-raser-theatre-national-nice-poursuivre-coulee-verte-1776273.html #municipales2020 #nice06 #election2020 #cotedazurfrance @cestrosi @lesrepublicains @villedenice

Une publication partagée par France 3 Côte d'Azur (@france3cotedazur) le 22 Janv. 2020 à 10 :14 PST

 

• La liste UPR (Union Populaire Républicaine) a annoncé sa constitution. La tête de liste est menée par Valéry Sohm. Elle milite, entre autres, pour le recours au RIC (Référundum d'Initiative Citoyenne) notamment sur la reconnaissance faciale ou l'adoption des 30 mesures préconisées par Anticor. Il s'agit de mesures pour des communes plus éthiques, avec une lutte contre la corruption et pour la transparence de l'action publique. 

 

• Samedi 18 janvier, Patrick Allemand était à la Black Box pour présenter ses voeux au nom de sa liste "Nice au Coeur"

• Benoît Kandel inaugurait samedi 18 janvier, sa permanence de campagne à Nice, rue Barla. Le candidat mène une liste Divers Droite CNIP voir notre article sur le sujet. L'ancien conseiller municipal critiquait jeudi 23 janvier, le bilan de la dette niçoise. Il se base sur une étude menée par l'IFRAP (un think tank dédié à l'analyse des politiques publiques) et publié par nos confrères dans Le Point. Selon Benoît Kandel, Nice mauvaise élève récolte une note de 8,1/20.

• Mireille Damiano, avocate et candidate sur la liste Viva, démocratie, écologie et solidarité  a inauguré sa permanence et débuté les opérations de tractage en centre ville. La liste de gauche (soutenue par le PCF) milite notamment pour la gratuité des transports en commun et est "contre la vidéo-surveillance à outrance". 

•  La carte des permanences, connues à ce jour, des candidats à Nice.

Carte représentant les permanences des candidats niçois. Elle sera mise à jour au fur et à mesure, vous pouvez cliquer sur les icônes pour avoir plus de détails.

Biot

Samedi 18 janvier à Biot, Jean-Pierre Dermit présentait son programme. Le conseiller municipal d'opposition a été le maire de Biot de 2008 à 2014, puis battu en 2014 par Guilaine Debras. 

Extrait de son programme qui comporte 77 propositions ►

• Un potager municipal capable d'alimenter les cantines et les établissements relevant du CCAS (Centre Communal d'Action Social) 
• Accueillir les enfants dans les écoles de 7h30 à 18h30 (au lieu de 7h45 à 18h).
• Créer une salle omnisport pour accueillir les clubs sportifs et faciliter la pratique du sport indoor
• Missionner un hydrologue pour aider les Biotois à contester le classement de leur bien en zone aléa fort lors de la révision en cours du PPRI (Plan de Prévention du Risque Inondation)
• Maîtriser les charges de fonctionnement et limiter l’endettement de la commune à 1 200 € par habitant

De son côté Guilaine Debras, la maire sortante présentait une partie de son équipe à savoir Guy Anastile.

 Vallauris

• A Vallauris, Michelle Salucki, la maire sortante investie Les Républicains a inauguré ses permanences (Vallauris et Golfe-Juan). Elle avait gagné les élections de 2014 avec 43.48 % face au candidat UMP de l'époque : Alain Gumiel. 

•  Lionel Tivoli a reçu le soutien de la Droite Populaire. Le candidat Rassemblement National à Vallauris (actuellement conseiller municipal à Antibes) a aussi le soutien du CNIP

Fréjus

• A Fréjus David Rachline a fait son annonce officielle de candidature samedi 18 janvier sur la place du marché. Jeudi 23 janvier, il inaugurait sa permanence de campagne devant deux cents militants. Le maire sortant se présente pour un second mandat. Il avait emporté les élections de 2014 au second tour à la faveur d'une triangulaire opposant deux listes de droite (Elie Brun et Philippe Mougins). Nous avions consacré un article à ce lancement.

• Inauguration et lancement pour Annie Soler. La candidate est bien connue des fréjusiens. Elle a été conseillère municipale de 2001 à 2008 puis adjointe jusqu'en 2014 et est à présent conseillère municipale d'opposition. Annie Soler opte pour une permanence mobile qu'elle inaugure de quartier en quartier lorsqu'elle anime des réunions publiques comme ce mardi 21 janvier.

Retrouvez chaque semaine dans le Live-Hebdo des municipales 2020, les échos de la campagne en Côte d'Azur. Prochaine échéance officielle le 2 mars avec l'ouverture de la campagne électorale officielle (pour rappel nous sommes actuellement en pré-campagne). D'ici là pas de doute il y aura de l'actualité politique à retrouver dans le prochain Live-Hebdo des municipales 2020 sur France 3 Côte d'Azur.