"Sauvons la Méditerranée" : voir le débat sur France 3

Comment lutter contre les menaces qui pèsent sur la Méditerranée ? Quelles actions concrètes, quelles coopérations ? Débat à suivre lundi 24 septembre après le documentaire "La Méditerranée va-t-elle passer l'été? " ou ici en avant-première.

La Méditerranée est à bout de souffle. Pollution, surpêche, pression touristique, démographique et climatique menacent lourdement la biodiversité. Quelles solutions ? Comment agir et qui doit agir ? France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur ouvre le débat avec des experts et des acteurs engagés.

Autour de Thierry Bezer :

  • Renaud Muselier - président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Patricia Ricard - présidente de l’Institut Océanographique Paul Ricard.
  • Richard Sempéré – directeur de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie.
  • Sébastien Destremau – navigateur et journaliste.
  • Gérard Carronado – pêcheur.
  • Eric Akopian - fondateur de l'association Clean my calanques.
  • Et une interview exclusive de SAS Le Prince Albert II de Monaco.
     

►Les moments forts :

  • SAS Le Prince Albert II de Monaco

Je suis encore stupéfait de voir, même sur la rive Nord de la Méditerranée, le nombre de villes, d’agglomérations, de communautés qui n’ont pas d’usine de traitement des eaux. Ne faudrait-il pas une plus large concertation pour aider ceux qui ne le peuvent pas à s’équiper ? C’est un des aspects mais c’est très important.

 

  • Sébastien Destremau

Les messages négatifs, sans cesse tirer la sonnette d’alarme, ça ne marche pas. Si vous dites que la mer est une poubelle, cela ne changera pas le comportement des gens, au contraire, ils vont continuer à jeter leurs déchets en mer. Ceci dit, dans la zone du pot au noir, les cargos jettent leurs containers en mer, s’ils sont trop chargés. Et ça, politiquement, c’est inacceptable.



Voir le débat en avant-première



 

  • Renaud Muselier

A la Région, 20% du budget est consacré au développement durable. C’est simple, si un dossier n’a pas ce label, il est rejeté. D’autre part, il faut inciter. Nous avons 135 petits ports, 44 d’entre eux sont aujourd’hui propres. Pourquoi ? Sans cela, ils n’auraient plus eu de subventions. Il faut sortir des messages alarmistes et agir, sinon on ne s’en sortira pas. Il existe des moyens au niveau européen, il faut les organiser.


 

 

  • Gérard Carronado

On dramatise beaucoup. Il y a encore assez de poissons en Méditerranée, il faut laisser travailler les petits pêcheurs à leur faim. Sauf dans la zone où Alteo déverse ses boues rouge. Rien n’est réglé, la convention de Barcelone est toujours bafouée. Rien n’est gagné, ils ont détruit notre plus belle zone de pêche.

 

  • Richard Sempéré

Les micro-déchets, issus des matières plastiques, sont ingérés par les poissons et arrivent dans nos assiettes. Les composés chimiques du plastique sont dilués dans l’eau de mer. Des milliers de polluants. Il faut maintenant faire des analyses dans toute la chaîne alimentaire.

 

  • Patricia Ricard

Je suis confiante et optimiste. En 1963, il n’y avait plus que 4 mérous à Port Cros. Aujourd’hui, avec le Parc National, il y en a plus de 700. La France est un modèle en terme de règlementation et ça marche. Aujourd’hui, on a besoin de projets humbles, à l’échelle humaine. Il faut aussi que le secteur privé, les industriels, qui font du mécénat dans le domaine artistique, s’intéressent à la vie marine.

  • Eric Akopian

Tout le monde doit s’y mettre. Les citoyens, les industriels, les lobbyistes, les politiques. On va le faire ensemble.
 

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