Il fut au début du XXè siècle une prouesse technologique. Un train à crémaillère a permis de gravir la montagne entre Monte-Carlo et La Turbie, mais la liaison a été abandonnée suite à un accident. Aujourd'hui, le maire de la Turbie rêve de le remettre en service.
En 1894, une nouvelle voie de chemin de fer est inaugurée entre Monaco et la Turbie. En 20 minutes, un train à crémaillère parcourt 2,5 kilomètres, de la mer à 500 mètres d'altitude.
Un troisième rail cranté pousse la locomotive pour monter les dénivelés pour le plus grand bonheur des voyageurs qui se pressent sur certaines places pour profiter de la vue.
Mais en 1932, c'est l'accident. Le train dévalera en marche arrière à cause d'un défaut sur les voies. Le bilan est terrible : deux personnes perdront la vie et ce moyen de transport sera abandonné.
Conférence "Il était une fois...Le Chemin de fer à crémaillère de Monte-Carlo à La Turbie". Jean-Claude Volpi, va s'attacher à retracer l'épopée de ce chemin de fer mythique jeudi 18 janvier à 18h au #ChâteaudesTerrasses.
— Ville de Cap d'Ail (@capdailofficiel) 16 janvier 2018
Entrée libre et gratuite. #monacomatin #histoire #CapdAil pic.twitter.com/sgQxgvPyzW
Ce train, atout pour ceux qui travaillent à Monaco mais aussi pour les touristes, va t-il vivre une seconde vie ? Le maire de la Turbie, Jean-Jacques Raffaele en rêve, d'autant que que le tracé et la gare sont intacts.
Le train serait électrique, et donc silencieux et écologique. Ne reste plus qu'à trouver les financements !