Terrasse et pergola neuves, l'hôtelier va à nouveau baisser le rideau. La vidéo postée après les nouvelles annonces gouvernementales a été vue 50 000 fois, le restaurateur se dit "roi du timing".
Fraîchement propriétaire de l'hôtel-restaurant Bor, le commentateur de basket affiche son désarroi avec un ton sarcastique. Pour David Cozette, ce nouveau confinement a un goût amer.
Message important du roi du timing ? pic.twitter.com/MQkk4NUX2k
— David Cozette (@DavidCozette) April 1, 2021
Le restaurateur a reçu de nombreux messages de soutien après sa vidéo vue près de 50 000 fois. "Bon courage, ainsi qu'à tous les commerçants frappés par ce confinement, belle autodérision. Et la réouverture n'en sera que plus belle surtout à l'endroit où se trouve votre établissement. Tenez bon", peut-on lire en-dessous de la vidéo.
Roi du timing
L'an dernier, l'hôtel-restaurant avait ouvert ses portes le 11 mars pour fermer le... 17 mars.
Ça fait deux années de suite qu'on vit la même chose. On prépare tout pour l'ouverture et on est obligé de fermer juste après. C'est fatigant !
Même si, dans l'absolu, les hôtels peuvent ouvrir, David Cozette ne s'y retrouverait pas :"vu que personne ne se déplace, économiquement ça ne tient pas. Il n'y a pas assez de monde pour ouvrir, pour 5 ou 6 nuitées, ça ne vaut pas le coup", explique-t-il.
Reprise en janvier 2020
Après une carrière de commentateur sportif, David Cozette s'est installé en bord de mer et est devenu hôtelier. Deux activités à l'arrêt en ce moment. "J'espère pouvoir reprendre mon activité de commentateur. C'est sûr qu'entre le restaurant et les matchs, ça fait beaucoup".
Je ne me lasse pas de cette vue...
— David Cozette (@DavidCozette) March 25, 2021
Dans une semaine pile, ouverture de l’Hôtel Bor !
Donc selon mes calculs (et mon vécu de roi du timing) on devrait être confinés dans le Var d’ici dix à quinze jours. Ah ah ah ! (Je ris mais ça pique)
A très bientôt les amis ! Ou pas ? pic.twitter.com/atZz4KOuwk
Dans un cadre idyllique, David Cozette avait embauché douze salariés pour la période, dans l'espoir d'une belle avant-saison : "cet hiver, on a tout refait, on a agrandi la pergola pour nous permettre d'ouvrir au printemps et à l'automne. C'est un peu raté", raconte t-il. En temps normal, l'hôtel affiche un taux de remplissage de 50%, il était seulement de 10% avant les annonces.
Malgré une énième fermeture, le restaurateur reste positif : "heureusement on a fait un bel été, l'an dernier, on a hâte de pouvoir retravailler". Il lui faudra patienter encore quatre semaines pour connaître la date d'autorisation de déplacement entre régions, condition pour une prochaine réouverture.