Deux alertes à la bombe ont été révélé ce 14 janvier dans un collège et un lycée dans le Var. La première a eu lieu au collège Albrecht à Sainte Maxime, la deuxième à Saint-Raphaël au lycée Saint-Exupéry. Les élèves ont été mis en sécurité.
Deux alertes à la bombe ce jeudi 14 janvier dans l'après-midi, dans deux établissements scolaires varois. A chaque fois, c'est coup de fil à la loge ( et non au principal ou au proviseur) sans revendication qui a annoncé la présence d'un engin explosif nous a expliqué le rectorat.
C'est à 14h30 que cet appel a été reçu au collège Berty Albrecht situé sur la commune de Sainte Maxime.
"Tout va exploser" est-il dit par un auteur se déclarant "anonymous".
L'établissement compte 600 élèves qui sont immédiatement mis en sécurité dans le gymnase. Il n'y a aucun blessé, mais certains sont très choqués. 30 gendarmes se sont rendus sur place.
Vers 17h30, on apprenait qu'une équipe de déminage provenant de Marseille devrait arriver avec un chien de la Marine, spécialisé dans la détection d'explosifs.
Pour Lilia Parisot, chargée de la communication du l'Académie de Nice ( soit le Var et les Alpes-Maritimes), comme le veut la procédure en pareilles circonstances, l'inspection académique est en relation avec les services de la préfecture, les élèves sont mis en sécurité et les parents informés de la situation par mail.
18h30 > Le dispositif est levé. Les équipes n'ont rien trouvé sur place.
Même scénario à Saint-Raphaël
Appel téléphonique également à la même heure au lycée Saint-Exupéry à Saint-Raphaël avec là encore une alerte à la bombe.
L'auteur de l'appel a une voix métallique, il se dit lui aussi "anonymus", dit qu'il y aura prise d'otages et qu'il faut évacuer.
Les élèves ont été regroupés sur le parvis du lycée et cantonnés un peu plus loin. Pas de mouvement de panique relevé par les policiers arrivés rapidement sur les lieux. Là encore, une recherche d'explosifs est en cours.
Deux délits dans la même journée
La police rappelle l'article 322-14 du Code Pénal :
> Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.