Il est aujourd'hui maire de Brignoles. Didier Brémond était en pleine campagne électorale quand le 16 février 2014, il a été victime avec son épouse d'une violente agression à son domicile. Le couple a fait face pour la seconde fois à un de ses agresseurs présumés, jugé en appel à Nice.
C'est un type d'agression que l'on retrouve régulièrement dans les chroniques "Faits divers" : le 16 février 2014, le couple Brémond est victime dans sa maison de Saint-Maximin d'un homejacking particulièrement violent : 4 individus cagoulés et armés pénètrent chez eux en pleine nuit, les menacent, les violentent, les ligotent et les séquestrent pendant plus de 2 heures dans le but de les cambrioler.
A l'époque déjà, Didier Brémond n'est pas un inconnu. Ce promoteur immobilier est le député suppléant de Josette Pons dans le Var, et il mène campagne avec elle pour les élections municipales à Brignoles. Elu sur sa liste, il lui a succédé dans son fauteuil en juillet dernier et c'est donc un maire qui pendant 2 jours siège, avec sa femme, sur le banc des victimes, devant la Cour d'Assises des Alpes-Maritimes.
La Cour doit juger en appel la seule personne à avoir été identifiée parmi les 4 agresseurs. Mohammed Elatechane affirme n'avoir été que le guetteur sur les lieux du crime, son ADN a pourtant été retrouvé sur le couteau et le fer à repasser ayant servi à torturer les deux victimes. Il n'a jamais révélé l'identité des autres agresseurs.
Au terme de 2 jours de procès, la Cour d'Assises des Alpes-Maritimes a condamné Mohammed Elatechane à 20 ans de réclusion criminelle. Elle confirme ainsi la peine prononcée en première instance à Draguignan contre cet homme déjà condamné auparavant à 5 reprises pour des vols aggravés.
La réaction de l'avocate de Didier Brémond et de son épouse :