CARTE. À cause de la sécheresse ou des inondations, cinq communes du Var reconnues en état de catastrophe naturelle

Par arrêtés interministériels des 22 et 23 juillet 2024, deux communes varoises sont reconnues en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue et 3 communes pour mouvements de terrain à cause de la sécheresse. Les habitants ont 30 jours pour déclarer leur sinistre auprès de leur assureur.

Ce sont souvent des fissures sur la façade qui alertent les propriétaires. Des morceaux de crépi qui se détachent sur les murs de soubassement ou les murs intérieurs. Les plus caractéristiques sont les fissures en escalier. Elles suivent les joints de la maçonnerie : parpaings, briques qui composent le mur.

Elles sont également souvent présentes au niveau des points faibles de la construction comme les ouvertures des portes ou des fenêtres. Et parfois, les écarts se creusent. Des fissures qui peuvent être dangereuses pour la solidité des maisons. 

Par arrêtés interministériels des 22 et 23 juillet 2024, deux communes varoises sont reconnues en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue et 3 communes pour mouvements de terrain à cause de la sécheresse. 

Communes reconnues en état de catastrophe naturelle pour mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols :

  • La Cadière-d'Azur du 01/04/2023 au 30/06/2023
  • Callas du 01/04/2023 au 30/06/2023
  • La Motte du 01/04/2023 au 30/06/2023

Communes reconnues en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue :

  • Le Luc-en-Provence du 08/03/2024 au 10/03/2024
  • La Verdière le 01/06/2024

Les arrêtés ont été publiés au Journal officiel le samedi 3 août 2024. À partir de cette date, les habitants de ces communes disposent d’un délai de 30 jours pour déclarer le sinistre à leur compagnie d’assurances.

L'état de catastrophe naturelle a été reconnu dans près de 320 communes, selon deux arrêtés parus au Journal officiel samedi, pour des épisodes de sécheresse et d'inondations survenus essentiellement en 2023 et sur la première moitié de 2024, deux années particulièrement sèches dans le sud-est de la France.

Des alertes sécheresse qui se poursuivent dans le Var. Deux communes du bassin de l'Arc ont été placées en alerte fin juillet : Pourrières et Pourcieux.

Intensité anormale des phénomènes climatiques

Inondations, coulées de boue, sécheresse, mais aussi avalanches ou tremblements de terre : la catastrophe naturelle peut être déclarée lorsqu'une ou plusieurs de ces composantes se produisent avec une intensité anormale. C'est une fois que la commune a été déclarée en état de catastrophe naturelle au Journal officiel que le processus d'indemnisation peut commencer.

En France, la garantie catastrophe naturelle, incluse dans les contrats d'assurance de dommages aux biens (comme les contrats multirisques habitation), couvre tous ces périls sauf le vent, soumis à la garantie tempête.

Augmentation des tarifs des contrats à cause des "cat nat"

La multiplication des catastrophes naturelles va de pair avec le réchauffement climatique. Pour maintenir le régime d'indemnisation public à l'équilibre, les assurances habitation vont significativement augmenter dès l'an prochain. Le ministère de l'Economie a décidé en fin d'année dernière que la surprime "cat nat" des contrats d'assurance habitation passera de 12% à 20% en 2025.

Par ailleurs, les demandes de 1.700 communes pour la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été rejetées.

(avec AFP)

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