Deux clubs hippiques sont touchés par cette malheureuse histoire. Le club de Sainte-Maxime a perdu une de ses bêtes à cause d'une plante devenue toxique suite à la sécheresse.
Le club hippique de Sainte-Maxime est en deuil. Parmi les 24 animaux du club, un cheval est mort samedi 6 août dernier, après avoir mangé. Plusieurs autres bêtes ont été prises de malaises. En cause, le foin qu'ils ont mangé.
Lorsqu'ils ont envoyé Queynos et Ayllu à l'hôpital, deux autres chevaux touchés par ces malaises, les propriétaires du club hippique de Sainte-Maxime craignaient de ne jamais les revoir. "Ils étaient vraiment en détresse, leur pronostic vital était engagé", assure Jonathan Dupeyrat, l'un des deux propriétaires.
Un autre cas il y a un mois
Les propriétaires ont rapidement mis la botte de foin de côté afin que la vétérinaire puisse l'analyser. Dans ces bottes de foin, se trouvait du genêt à balais, une plante qui ne se trouve pas habituellement dans le fourrage.
La vétérinaire a déjà eu un cas il y a un mois dans un autre centre équestre. Elle n'a pas eu de mal à reconnaître cette plante.
Séverine Dupeyrat, propriétaire du club hippique maximois
Cette plante est réputée toxique pour les animaux. Toutefois, elle ne devrait pas être mortelle. Ainsi, des analyses toxicologiques ont été initiées. Elles sont toujours en cours.
Un mécanisme de défense contre la sécheresse pour les plantes
La sécheresse pourrait être en cause d'après Gilbert Gault, vétérinaire et toxicologue.
Un déficit hydrique pour les végétaux a pu favoriser la production d'une substance toxique. Tout ce qui peut constituer une agression à l'égard des plantes peut induire chez la plante la production de substance de défense qui peuvent avoir des effets délétères sur la santé des animaux. La sécheresse peut être une agression, la pluie et l'humidité également.
Gilbert Gault
Mais alors pourquoi le genêt se trouvait dans le foin ? La piste d'un fauchage dans une zone non dédiée est privilégiée.
Les propriétaires du centre ont acheté du nouveau fourrage mais sont désormais méfiants. Les chevaux, eux, s’alimentent à nouveau et restent sous surveillance.