L’enquête devra déterminer comment deux hélicoptères de l’armée de Terre ont-ils pu se percuter en vol, causant la mort de leurs cinq occupants. Selon nos informations, les appareils ne volaient pas en patrouille.
Au lendemain du double crash d’hélicoptères qui a entraîné la mort des cinq militaires à leur bord, l’heure est au deuil pour les proches des militaires, mais aussi à l’enquête. Les gendarmes ont la lourde responsabilité de reconstituer les faits pour expliquer pourquoi ces deux hélicoptères Gazelle de l’armée de Terre, avec des pilotes particulièrement expérimentés à leur bord, ont pu se téléscoper ce vendredi, vers 8h30.Selon nos informations, les appareils de l’École de l'aviation légère de l'Armée de terre (EALAT) du Cannet des Maures ne volaient pas en formation.
Les Gazelles volaient séparément, elles n’étaient pas en patrouille. Elles participaient à deux missions distinctes d’instruction, indique le Lieutenant-Colonel David Perrot, Commandant à l’EALAT
En attendant de comprendre comment ces deux appareils partis séparément ont pu s'écraser au même moment, les militaires et les proches se recueillent. Une chapelle ardente a été ouverte au sein de l'école, et plusieurs familles ont déjà été prises en charge par une cellule d'écoute psychologique.
Les victimes laissent 5 épouses et 11 enfants dans le deuil. Un hommage leur sera rendu dans les prochains jours
REPORTAGE Nathalie Layani, Didier Beaumont, Hubert Ayroulet