Interpellés le 13 mai, deux Gilets jaunes ont été incarcérés pour destruction par incendie en bande organisée deux jours plus tard. La justice les soupçonne d'avoir détruit sur l'autoroute des radars, et une station essence. Le juge d'instruction requiert une saisie du patrimoine de l'un d'eux.
Le 13 mai dernier, deux Gilets jaunes ont été interpellés, à l'issue d'une enquête de la brigade de recherches de Draguignan menée dans le cadre d'une information judiciaire selon nos confrères de l'hebdomadaire Le Point.
Il s'agissait d'identifier les responsables de la destruction de radars automatiques et d'une station-service situés sur l'autoroute A8, dans le département du Var, entre le 26 décembre et le 8 mars. Vidéo-surveillance, relevés d'ADN, téléphonie, géolocalisation, tout a été utilisé pour permettre cette identification.
Deux incarcérations
À l'issue de leur garde à vue, les deux hommes ont été mis en examen et placés en détention provisoire.
Par ailleurs, le juge d'instruction a requis auprès du parquet la saisie à la valeur du patrimoine de l'un des Gilets jaunes, estimée à 175 000 euros. Il est propriétaire de trois appartements achetés à crédit.
La valeur des dégâts a, elle, été estimée à 233 000 euros.