On vous fait découvrir le Jaguar, le nouvel engin blindé de l'armée, testé dans le Var

Le nom d'un félin, le poids de plusieurs éléphants... Le Jaguar a été dévoilé au camp d'entrainement de Canjuers, dans le Var, ce mercredi 9 février. Une première présentation publique.

Un nouveau véhicule de l'Armée de Terre fait son entrée dans les rangs. Présenté à la presse, en conditions réelles pour la première fois, ce mercredi 9 février, le Jaguar ne s'est pas fait discret dans le décor du plus grand camp militaire d'Europe occidentale.

Cet engin blindé de reconnaissance et de combat se meut grâce à 6 roues motorisées et a vocation à être déployés sur tous les théâtres d'opérations, dans les zones montagneuses comme urbaines.

Ce dernier né conçu par les sociétés françaises Nexter, Arquus et Thales, est un joli bébé d'une masse de 20 tonnes à vide. Et surtout un concentré de nouvelles technologies permettant de détecter tirs et départs de missiles, sans oublier un brouilleur multi-fréquences destiné à rendre sourd et muet ses adversaires.

Des caractéristiques hors-norme

• Dimensions : 7,1 m (châssis) et 7,8 m (hors-tout) de longueur, avec 2,99 m de largeur et 2,8 m de hauteur
• Masse : 20 tonnes à vide et un poids total autorisé en charge de 25 tonnes
• Vitesse maximale : 90 km/h sur route et 15 km/h en tout terrain
• Armement principal : tourelle avec canon 40 mm télescopé, POD missile moyenne portée (MMP) de 3500 m
• Armement secondaire : mitrailleuse téléopérée de 7,62 mm

Le Jaguar en test à Canjuers

Le Jaguar a rejoint Canjuers qui est le centre de formation des armées, c'est ici que sont reçus les engins sortis d’usine, afin d'être essayés sur le terrain, et permettre les premières formations.

Le Jaguar est ainsi intégré au 1er Régiment de chasseurs d'Afrique qui contribue à la formation de l'arme blindée cavalerie. Le Jaguar peut embarquer trois membres d'équipages à son bord.

A terme, 300 exemplaires doivent venir remplacer les 248 AMX 10RC et les SAGAIE. 

Pour l'instant, 62 unités ont été commandées. Une évaluation de cet engin blindé doit se faire également cette année hors du territoire français, possiblement en zone désertique.