Le porte-avions Charles de Gaulle va prendre la mer ce mardi 1er février pour la mission #Clemenceau22. Il s’agit de sa 14e mission, elle durera de ce mois de février à avril 2022.
Le porte-avions Charles de Gaulle va quitter ce mardi 1er février son port d'attache dans le Var : Toulon.
À son bord : 1200 marins, 22 Rafale, 2 avions de surveillance Hawkeye et 3 hélicoptères. Mais, la veille du départ impossible de monter à bord du porte-avions pour les journalistes. Bulle sanitaire oblige. La Marine nationale ne veut pas revivre l'épisode de contamination au Covid rencontré en 2020.
C'est un groupe qui lève l'ancre
Le navire sera accompagné dans cette mission nommée #Clemenceau22, d’une escorte, l’ensemble compose se que l'on appelle un « groupe aéronaval » (GAN) : 3 frégates, un bâtiment ravitailleur, un sous-marin nucléaire d’attaque.
La mission ?
A l’heure de la présidence française du conseil de l’Union européenne, le contre-amiral Christophe Cluzel, commandant du groupe aéronaval nous a présenté les enjeux de cette mission :
"Cette mission comporte plusieurs volets : la lutte contre Daesh au Levant, le groupe sera également en mesure d’appuyer les engagements opérationnels de la France dans le cadre de l’Union européenne, au sein de l’OTAN et de la zone de responsabilité de SACEUR (Supreme Allied Command for Europe), ou d’une autre coalition".
C'est aussi une affirmation de notre attachement au droit international.
Le groupe intégrera plusieurs bâtiments étrangers au cours de sa mission prévue jusqu'en avril prochain. Des unités de marines partenaires de l’Union européenne (Belgique, Espagne, Grèce) et alliées de l’OTAN (États-Unis, Canada) assureront la mission.