Du Var aux Alpes-Maritimes, le poisson mordeur continue d'attaquer les baigneurs

Un poisson mord les mollets des baigneurs sur la Côte d'Azur depuis le début de l'été. A Saint-Raphaël, Juan-les-Pins et même en dehors de la région à Leucate !

Les victimes de ce mystérieux poisson s'en souviennent encore. Alors qu'ils se baignaient paisiblement à Saint-Raphaël, un poisson est venu leur mordre le mollet. Deux traces rouges en témoignent. Depuis le début de l'été, plusieurs baigneurs dans le Var, les Alpes-Maritimes, et même dans l'Aude, se sont fait attaquer par ce poisson mordeur. 

"Ca fait mal, c'est pire qu'une prise de sang", déclare une femme retraitée, l'une des cinq victimes de Saint-Raphaël, à nos confrères de France 2. 

"Quand je suis sortie de l'eau, ça saignait de partout"

Une baigneuse

Parmi les suspects, le baliste

Une habituée de la plage concernée, munie d'un masque et d'un tuba, a tenté de prendre l'agresseur en photo.

Selon elle, il s'agirait d'un sar. Toutefois, c'est plutôt le baliste qui semblerait être le coupable. "Le baliste n’a peur de rien, c’est un poisson qui n’avance pas vite, mais qui, par contre, pour protéger son territoire ou son nid, est tout à fait capable d’attaquer ce qui se présente", explique le pêcheur Olivier Bardoux.

Outre les plages du Var, des personnes assurent s'être fait mordre dans les Alpes-Maritimes, notamment à Antibes et Juan-les-Pins. Un homme a même déclaré avoir été victime du même type de poisson à Leucate, dans l'Aude.

Une piste réfutée par le Musée océanographique de Monaco

Au Musée océanographique de Monaco, Pierre Gilles, chargé de projets à la Direction de la Politique des océans, privilégie la piste du sar, évoqué par l'habituée de la plage de Saint-Raphaël. "Nous avons discuté avec plusieurs collègues, pour nous, ce n'est pas le baliste qui est en cause", assure le professionnel des océans. Le sar, "qui vit près du bord", n'est pas "agressif", explique-t-il. Toutefois, il est possible qu'il soit responsable des morsures reçues par les baigneurs. 
 

"Il n'y a pas de quoi dramatiser la situation. Cela fait partie des désagréments de la baignade comme les méduses et les oursins."

Pierre Gilles

Il invite les personnes curieuses à enfiler un masque et un tuba pour aller voir d'eux-mêmes les habitants de la mer Méditerranée : "On a la chance d'avoir un haut lieu de la biodiversité devant nous, il faut le préserver."

 
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