Les premiers éléments médico-légaux ont été communiqués par le parquet de Draguignan après la mort d'une ressortissante belge ce 12 mars. Les résultats de l'autopsie écartent la piste d'un féminicide.
Le parquet de Draguignan a communiqué dans la soirée pour livrer les premières conclusions de l'autopsie pratiquée sur le corps de la ressortissante belge. La femme, âgée d'une soixantaine d'années, avait été retrouvée sans vie le 12 mars dans un studio, à Saint-Raphaël, dans le Var.
Pierre Couttenier, le procureur de la République de Draguignan, a donné les premières conclusions ce mardi 19 mars dans la soirée.
L'autopsie n'a pas permis d'objectiver de trace de strangulation, ni de coup, ni plus généralement de cause traumatique susceptible d'expliquer le décès de l'épouse du mis en examen.
Pierre Couttenier, procureur de la République de Draguignan
Le parquet de Draguignan a expliqué "ces derniers éléments médico-légaux sont désormais de nature à écarter l'hypothèse d'un passage à l'acte criminel".
La piste du féminicide semble s'éloigner mais "l'information judiciaire se poursuit" a fait savoir Pierre Couttenier.
Le mari remis en liberté
Le mari, un ressortissant belge également, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a annoncé mardi le parquet de Draguignan.
La présence de nombreux hématomes et ecchymoses sur l'ensemble du corps de la femme avait poussé les enquêteurs à le placer en garde-à-vue. Il niait tout acte de violence, mais avait ensuite été mis en examen pour homicide volontaire par conjoint et placé en détention provisoire.
Un couple en vacances dans le Var
Le couple de Belges résidait en villégiature à Saint-Raphaël en ce début de mois de mars. L'homme avait appelé les secours, mardi 12 mars, à 4h45, en expliquant qu'il venait de retrouver sa compagne, sans vie, à ses côtés. Le couple résidait sur place, dans un studio, depuis plusieurs semaines au moment des faits.
Les tentatives de réanimation menées par les secours ont été vaines. La présence de nombreux hématomes et ecchymoses sur l'ensemble du corps de la femme avait poussé les enquêteurs à placer le compagnon en garde-à-vue.
Au cours de l'enquête, l'homme a démenti tout acte de violence sur sa compagne. Un voisin a rapporté avoir entendu des bruits de dispute la nuit du drame, mais les enquêteurs n'ont pas relevé de traces de lutte sur place.