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La ville de Saint-Raphaël a offert ce weekend un baptême de plongée en scaphandrier à quelques privilégiés.
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Un grand masque entouré de métal, des tuyaux qui sortent d'un peu partout, la tenue est impressionnante.
Simon Durbanon, plongeur d'un jour, esquisse un petit sourire avant de vivre une expérience unique : une plongée dans la peau d'un scaphandrier. "C'est assez oppressant mais c'est rigolo", concède-t-il.
Une fois le casque bien serré, un léger stress fait son apparition, mais il est vite chassé par l'adrénaline que procure l'expérience.
"Un plongeur qui part, grosso modo avec tout le matériel, il fait environ 150 kilos" explique Laurent Pavanetto, instructeur de l'école nationale des scaphandriers de Fréjus.
Difficile de marcher avec une telle tenue, elle est pourtant bien plus légère que celles portées par les professionnels.
Reliés à la surface grâce à un "narguilé"
Reliés à surface avec un "narguilé", un long tuyau dans lequel circule l'air, les plongeurs descendent à 4 mètre de profondeur dans le lac du Dramont de Saint-Raphaël pour explorer une ancienne carrière.
"C'est très joli même s'il y a pas mal de particules en suspension mais on voit les blocs au fond de la carrière" raconte Simon Durbanon lors de la plongée.
Ce baptême a été organisé par le musée d'archéologie de Saint-Raphaël dans la cadre des journées du patrimoine.
"Ça fait partie de notre histoire, l'histoire méditerranéenne et l'histoire de la ville, car c'est à Saint-Raphaël qu'a été inventé pour la première fois le premier scaphandre autonome" selon Anne Joncheray, la directrice du musée d'archéologie de Saint-Raphaël.
Sécurité et communication
Tout est fait pendant la plongée pour s'assurer de l'état de santé du scaphandrier amateur.
Cette fois-ci, c'est au tour de Christophe Lambert, devenu malvoyant il y a huit ans à cause d'une maladie.
Il est possible de communiquer avec le scaphandrier lors de la plongée. "Ça y est ? Tu as réalisé ton rêve de gosse ?", lui demande sa compagne, Patricia Ferraioli.
Christophe avait lu Tintin et le trésor de Rackham le Rouge, bande dessinée dans laquelle le héros descend au fond de l'océan grâce à un scaphandre.
Amateur d'apnée, Christophe a découvert de nouvelles sensations grâce à cette plongée : "Tout est fou, les bruits, et ce sentiment d'être sur la lune, je me sentais cosmonaute, c'est ça".
L'immersion a été encadrée par l'école nationale des scaphandriers de Fréjus qui forme chaque année une centaine d'élèves.
Avec Alexandre Dequidt
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