La réglementation du championnat de Formule 1 impose aux écuries un arceau de sécurité au dessus de la tête des pilotes. Les monoplaces de cette saison 2018 ont donc un look inédit. La saison débute le 25 mars à Melbourne et passera bien sûr par Le Castellet, le 24 juin.
Une sorte d'arc métallique en forme de T au-dessus de la tête du pilote. Il faudra s'y habituer au "halo" qui rentre désormais dans la norme F1. Toutes les monoplaces de la saison 2018 doivent réglementairement disposer de ce supplément de sécurité pour les pilotes.
Une nouveauté qui fait écho au terrible drame qui a coûté la vie au Niçois Jules Bianchi, en 2015. Même si ce dispositif ne l'aurait peut-être pas sauvé, tant l'accident a été brutal. (Voir encadré)
Néanmoins, la Fédération internationale de l'automobile, si elle n'a pas tout fait, impose des normes de sécurité pour les pilotes qui vont dans le bon sens. Les fans de F1, après avoir regretté la baisse du son (normes moteurs), vont regretter peut-être le look plus heureux des anciennes monoplaces.
Philippe Bianchi : "C'est un premier pas"
Le père de Jules Bianchi, pilote de F1 niçois décédé en 2015, s'est longtemps battu avec la FIA pour obtenir des changements en faveur de la sécurité des pilotes. Il n'a pas obtenu ce qu'il désirait et se consacre maintenant avec les proches de Jules à l'association Jules Bianchi, qui fait des actions caritatives, et à la création d'une marque de chassis de karting "JB17", toujours au nom du pilote trop tôt disparu (www.julesbianchi.fr)
Il sait cependant apprécier les efforts consentis sur la saison 2018.
"Tout ce qui peut être fait pour la sécurité des pilotes, personne ne peut le critiquer. Il faut protéger la tête des pilotes, qui est particulièrement exposée. Ce "halo" n'aurait pas pu sauver Jules, c'était trop violent. Mais dans d'autres situations, cela ira dans le bon sens. C'est un premier pas."