A découvrir cet été à Hyères : un simulateur de chute libre

A Hyères, dans le Var, un simulateur propose de voler en chute libre à des vitesses pouvant aller jusqu’à 300 km/h. Cette soufflerie reproduit les conditions d’un saut en parachute, sans la contrainte du saut et c'est déjà beaucoup. Si vous voulez prendre l'air cet été...

Combinaison, lunettes et casque sur la tête, prêts à entrer dans la soufflerie. Un tube de 6 mètres qui va vous propulser dans les airs, sous le regard et avec l'aide des consignes d'Edouard Henry, champion du monde de soufflerie et gérant de la structure.

Une fois l’appréhension passée dans le simulateur de chute libre d’Hyères, les sensations sont les mêmes que celles d’un saut en parachute à 4.200 mètres d'altitude.

"Au départ, tu as du vent plein la tête, c’est assez physique. Mais une fois passée les premières secondes, on a l’impression de flotter en l’air. C’est une chute libre sans la sensation de tomber", explique Thomas, après son premier vol en soufflerie.

Des vitesses pouvant aller jusqu'à 300 km/h

Durant une minute que dure l'expérience, les sensations de vol restituent des vitesses de 120 à 220 km/h. Les plus expérimentés pourront atteindre les 300 km/h.

"Lors du vol, on est comme sur un matelas d’air, portée par l’air. Les techniques sont les mêmes qu’en parachute. Par contre il y a moins de stress, d’anxiété que lors d’un saut en parachute et ça les gens apprécient", explique Edouard Henry.

Au départ, le public de la soufflerie réalise des vols à plat.

"Il y a plus de sécurité, moins de vitesse sur un vol à plat et c’est comme un saut où le parachute est dans le dos. Mais des vols assis ou sur le dos sont aussi possibles. Et en une minute, le temps de travail est intéressant après ça devient long", précise-t-il.

Une chute libre dès 5 ans

Le simulateur, accessible dès l'âge de 5 ans, permet aux plus jeunes de voler, alors que les sauts en parachute ne sont possibles qu'à partir de 15 ans. Et si à 65 ans, un certificat médical est obligatoire, rien n'interdit aux seniors de s'envoler.

"C’est lié aux problèmes de dos ou d’épaule luxée, il ne faut pas que ça ressorte en vol", explique Edouard Henry.

Aujourd’hui, de nombreux parachutistes aguerris utilisent régulièrement la soufflerie pour travailler leur technique.

"C’est moins onéreux qu’un saut en parachute, c’est plus pratique et les conditions sont les mêmes, alors ils en profitent".
 
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