EN IMAGES. "Un peu plus près des étoiles..." Messages et dessins d'enfants en hommage au pilote mort au Lavandou

Des dessins ou quelques coups de crayons associés à des mots, pour commémorer la mémoire de Didier Berger, 65 ans, décédé vendredi 16 août dans le crash de son avion. Les messages lui rendant hommages sont nombreux au Lavandou.

"Un peu plus près des étoiles...", "Bon voyage et merci pour ce dernier vol..."Merci de nous avoir fait vibrer...", "Je suis triste..."

Quelques mots au crayon-feutre avec parfois des fantaisies orthographies, des mots d'enfants. Des dessins aussi. Des dizaines. Des anonymes.

Depuis la mort tragique de Didier Berger lors des commémorations des 80 ans du débarquement de Provence vendredi dernier, les messages de soutien à sa famille et d'hommage se multiplient. 

C’est sur la plage du centre du Lavandou, en plein dans le centre-ville que les anonymes les déposent.

L'avion s'est abîmé en mer quelques centaines de mètres de là, à droite des petites maisons :

La mort du pilote de 65 ans, son corps a été retrouvé au large du Lavandou a endeuillé la station balnéaire.

L'accident a eu lieu lors d'une démonstration aérienne, vendredi 16 août en fin d'après midi, et dans cette ville très touristique, le choc est encore palpable près d'une semaine plus tard.

Les qualités du pilote décédé, étaient reconnues de tous. Un ami de la victime précise à France Télévisions qu'il était "d’un professionnalisme sur le plan pilotage de très haut niveau. Il était pilote de chasse et pilote instructeur". Didier Berger avait servi durant 45 ans dans l'armée de l'air, en tant que pilote de chasse puis en tant que formateur. 

Les enquêteurs du Bureau d’enquêtes et analyses (BEA) ont terminé leurs recherches sur place. Le temps long des analyses débute afin de comprendre les causes du crash du Fouga Magister.

Cet avion biplace des années 50 a une solide réputation de fiabilité et a permis à des générations de pilotes militaires de se former et de s'entraîner. Selon un ancien pilote, leader de la Patrouille de France plusieurs hypothèses sont, dans un premier temps, envisageables. "La première, ça peut être une rupture mécanique de la commande de profondeur, la seconde ça pourrait être un blocage de commande, mais j'y crois moyennement". La troisième est la perte de conscience, bien connue des pilotes de chasse.