Il y a quelques jours, la mairie d'Hyères avait reçu par mail plusieurs fausses alertes attentat. Les lieux visés avaient dû être confinés.
Mercredi dernier, douze sites de la ville d'Hyères (Var) avait été visés par des alertes attentats. Ces alertes émanaient de plusieurs mails reçus par la mairie. Un mineur de 16 ans avait été placé en garde-à-vue.
Trois infractions retenues
Le parquet de Toulon indique qu'une information judiciaire a été ouverte à son encontre pour trois infractions : fausses alertes, menaces de mort sur personnes chargées de mission de service public et usurpation d'identité.
Dans ces fausses alertes, il y avait des propos qui étaient menaçants à l'égard de plusieurs personnes [et] une partie de ces fausses alertes a été envoyée avec l'identité d'une autre personne.
Samuel Finielz, procureur de Toulon
L'adolescent, qui vit chez sa grand-mère, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Il est suivi par la protection judiciaire de la jeunesse.
Plusieurs interdictions à respecter
Parmi ses obligatoins, le mineur devra se soumettre à des soins et "a l'interdiction d'approcher des établissements scolaires, sauf celui où il est scolarisé", poursuit le procureur de la République.
Il lui est également interdit de fréquenter des lieux où il peut avoir accès à Internet. Car "il s'est rendu dans un [de ces lieux] où il y avait des ordinateurs accessibles au public [pour] envoyer une partie de ces fausses alertes", précise Samuel Finielz.
Le matériel informatique de sa grand-mère a par ailleurs également été saisi.
Qui était visé par ces alertes attentat ?
La mairie, le Park hotel et la médiathèque étaient mentionnés dans les mails de l'adolescent. Ces menaces ont entraîné le confinement de ces lieux pendant le temps des vérifications.
Ces fausses alertes ont été envoyées dans un contexte de menaces terroristes pris très au sérieux. En l'espace d'une semaine, c'était la quatrième fois que de telles alertes visaient des lieux hyérois, après l'aéroport et des écoles.