L'association " Pour une mobilité sereine et durable (PUMDS) " s'élève contre les derniers ralentisseurs installés à Puget-sur-Argens qu'elle estime non conforme à la législation. Explications.
On les appelle les ralentisseurs, des dos d'âne ou encore des gendarmes couchés.
Et une association varoise "pour une mobilité sereine et durable" (PUMDS) ne s'en laisse pas compter.
Chaque ouvrage est mesuré, et quand il ne correspond pas aux normes en vigueur, elle se bat pour que ces dernières soient respectées.
Dans le Var, sur la commune de Puget-sur-Argens, l'association estime que quatre ralentisseurs ne sont pas en règle. Trop hauts, empruntés par des transports en commun, proches d'un rond-point, ils satisfont les riverains car ils obligent les automobilistes à lever le pied à l'approche d'une école.
L'association elle, rappelle les règles à la communauté d'agglomération en charge de la voirie qui affirme vouloir se mettre en conformité s'il s'avère que les dos d'âne ne sont pas aux normes.
Selon certaines études en France, 30 % des ralentisseurs en France seraient trop haut, donc illégaux. La réglementation fixée par un décret du 27 mai 1994
Elle prévoit pour les ralentisseurs :
► Une hauteur maximale de 10 centimètres à 1cm près pour une longueur comprise entre 2,5 et 4 mètres (à 4% près).
► Une pente comprise entre 7 et 10%.
Pas de ralentisseur :
► Dans un virage ou à moins de 40 mètres de la sortie d’un virage.
► Sur les axes avec un trafic de plus de 3.000 véhicules jour.
► Sur les axes empruntés par les transports publics.
► À moins de 200 mètres des limites d’une agglomération ou d’une section de route à 70km/h .
► Quand la déclivité est supérieure à 4 %.