La plus célèbre des Tropéziennes, l'ax actrice Brigitte Bardot, lui fait part de son écoeurement sur les conditions d'élevage des animaux destinés à être consommés et sur le refus des députés de voter la vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs.
Comme à son habitude, Brigitte Bardot ne mâche pas ses mots et cette fois, c'est le président de la République Emmanuel Macron qui est dans le viseur. La comédienne, qui fait de la défense animale son combat depuis son retrait du cinéma, lui fait part, par le biais d'un tweet publié par sa fondation, de son écoeurement.
Projet de Loi #EGAlim Colère de Brigitte Bardot qui appelle @EmmanuelMacron : "votre ministre de l'Agriculture devrait être mis en examen de conscience car ne rien faire c'est être complice de toutes les horreurs que nous dénonçons [...] Ne prenez pas la marche de 'Travert' !" pic.twitter.com/sOEcc1h2SU
— FONDATION B. BARDOT (@FBB_PORTEPAROLE) 28 mai 2018
L'assemblée nationale a voté un amendement du député des Alpes-Maritimes Loïc Dombreval sur l'installation de vidéosurveillance dans les abattoirs qui sont volontaires. Rien n'est obligatoire, ce que déplore l'ex comédienne.
"Votre majorité a rejeté les attentes d'une majorité de Français, trahissant au passage vos engagements de campagne", écrit l'ancienne actrice, pour qui "l'Assemblée s'est transformée en un pitoyable théâtre de Guignol où le ministre Stéphane Travert a balayé tous les amendements progressistes pour ne surtout rien modifier des scandaleuses conditions d'exploitation des animaux en France" écrit-elle.
"Monsieur le Président, tout cela est écoeurant, vous avez le pouvoir d'agir et vous restez inactif face à la souffrance des animaux".
Voilà qui est clair. Le président de la République appréciera.