La plus célèbre des Tropéziennes s'en est pris violemment au ministre de la Transition écologique en appelant à sa démission. Nicolas Hulot dénonce une polémique démagogique.
De sa maison de Saint-Tropez, Brigitte Bardot comme à son habitude ne mâche pas ses mots. L'objet de son ire est cette fois Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique. Dans une interview accordée ce samedi à nos confrères de Var Matin, elle appelle à sa démission.
L'affaire ne s'arrête pas là : dans un tweet publié dimanche, l'ancienne actrice affirme avoir reçu un appel "d'un Nicolas Hulot en rage la traitant de lâche, de mielleuse vis-à-vis du Président Macron".
Coup de fil de Nicolas Hulot, ce dimanche 12 août... pic.twitter.com/fkKWpyXzzM
— BRIGITTE BARDOT (@brigitte_bardot) 12 août 2018
Nicolas Hulot "agit comme s'il n'avait aucun pouvoir", avait affirmé dans l'interview "BB" qui critique la concertation publique lancée par le ministre "concernant plusieurs arrêtés liés aux quotas de chasse traditionnelle", qui n'a, selon elle, pas lieu d'être.
Selon elle,
Le ministre n'est qu'"un trouillard de première classe. Un indécis. Un type qui ne sert à rien.
Après avoir été reçue par Emmanuel Macron en juillet, elle a même suggéré un nom pour le remplacer, celui de Yannick Jadot, député écologiste européen. D'après son tweet, BB affirme que Nicolas Hulot lui aurait dit qu'il était impuissant car ses dossiers étaient "bloqués par l'Elysée".
Pas de commentaire du Ministère
Sollicité par l'AFP, l'entourage du ministre a affirmé que celui-ci ne souhaitait pas commenter des "propos manipulatoires issus d'une conversation privée", qualifiant les déclarations de Brigitte Bardot d'"injurieuses".
Le Ministre se concentre sur son action au service des Français et de la planète et ne veut pas rentrer dans des polémiques stériles et démagogiques
a-t-on ajouté.
Des précédents
Ce n'est pas la première fois que Brigitte Bardot s'en prend à Nicolas Hulot, dont elle avait pourtant salué la nomination. Dans une interview au "Monde" en janvier, elle avait affirmé avoir plongé dans une "détresse indicible" après la décision de ministre "d'autoriser l'abattage de 40 loups", assurant lui avoir "écrit en le traitant de tous les noms".