Selon Var-Matin, Brigitte Bardot s’engagerait pour les élections européennes de mai sur la liste du Parti Animaliste. La pasionaria de la cause animale nous a clairement infirmé cette information. Elle soutiendra la liste mais ne s'engage pas.
Selon nos confrères de Var Matin, BB se présente aux élections européennes. Contactée Brigitte Bardot nous a bien précisé qu'elle ne l'était pas mais soutenait le parti Animalist qui lui compte présenter une liste pour le scrutin de mai prochain.
Cette liste est disponible sur le site du parti prenant faits et cause pour les animaux. La Varoise n'y apparaît pas.
Elle avait réclamé il ya quelques jours la destitution immédiate du ministre de la Transition écologique François de Rugy. Et pour cause : le ministre avait autorisé par arrêté la prolongation jusqu’au 28 février de la chasse à l’oie cendrée qui s’arrêtait d’ordinaire en fin janvier.
Dans une lettre ouverte, l'ex-actrice et militante pour la cause animale avait qualifié le ministre de « lâche assassin par chasseurs interposés ».
Madame @brigitte_bardot,
— François de Rugy (@FdeRugy) 4 février 2019
Vous traitiez mon prédécesseur de « vendu ». Vous me traitez d'« assassin ». Un peu de modération svp. Vos propos insultants et diffamatoires desservent la noble cause que vous prétendez défendre. Si une réponse sur le fond vous intéresse, la voici. pic.twitter.com/j1gPzJB40O
En réponse, François de Rugy avait appelé à la "modération" estimant que les propos " insultants et diffamatoires, desservent la cause" que Brigitte Bardot défend.
François de Rugy, vous n’êtes qu’un lâche assassin par chasseurs interposés. pic.twitter.com/0TZ0HYupd0
— BRIGITTE BARDOT (@brigitte_bardot) 4 février 2019
Brigitte Bardot avait déjà qualifié Nicolas Hulot de "trouillard" quand il était en fonction. Ces derniers mois, l'ancienne actrice avait aussi interpellé Emmanuel Macron à plusieurs reprises au sujet de la cause animale. En août, après des arbitrages sur la réforme de la chasse, elle s'était dite "furieuse" et l'avait accusé de se mettre "à genoux" devant les chasseurs.
La chasse à l'oie cendrée, qui s'arrête normalement fin janvier, a pu se poursuivre en ce début février, selon un arrêté publié jeudi dernier. Un texte aussitôt attaqué
par la LPO (Ligue de protection des oiseaux) devant le Conseil d'État, dont la décision est attendue très prochainement.