Le parquet du Toulon a confirmé ce 4 décembre que le gaz, qui a provoqué début décembre une explosion puis l'effondrement d'un immeuble à Sanary-sur-Mer dans le Var tuant 3 personnes, avait été "ouvert par une intervention humaine".
Un immeuble de trois étages, à Sanary-sur-Mer dans le Var, s'était effondré en pleine nuit le 7 décembre dernier après une explosion due au gaz. Une femme et son bébé avaient été extraits vivants des décombres.
Le père, âgé d'une trentaine d'années, était décédé.
C'est bien le gaz, qui a provoqué cette explosion puis l'effondrement de l'immeuble. Il a été ouvert par une intervention humaine, a-t-on appris ce mardi auprès du parquet du Toulon.
"L'intervention humaine ne semble faire aucun doute mais il faudra déterminer si elle est volontaire (notamment suicide) ou involontaire (négligence ou autre)",
a dit le procureur par intérim de Toulon, Dominique Mirkovic
Par téléphone, il nous a bien précisé qu'il sera "difficile de prouver l'acte volontaire, comment savoir si la personne qui a ouvert le gaz a oublié intentionnellement ou pas de le refermer".
La possibilité d'un suicide avait déjà été évoquée le 15 décembre dernier.
Les corps d'une femme de 91 ans et de son fils handicapé de 58 ans, habitant au
rez-de-chaussée et au premier étage, avaient été retrouvés le lendemain dans les décombres de cet immeuble situé sur le port.
Le bilan est de trois morts.
Il s'agit de cet immeuble aux volets bleus :
La piste de la fuite de gaz ou d'un défaut d'entretien du réseau de distribution de gaz semble donc s'éloigner. GRDF avait effectué un contrôle en octobre qui n'avait pas relevé d'anomalie.