"Ce n'est jamais compatible avec la conduite" : un décès sur quatre implique un conducteur sous l'emprise de drogue dans le Var

Dans le Var, depuis le début de l'année 2024, 40% des suspensions de permis sont liées à la consommation de stupéfiants tandis que le nombre de décès impliquant un conducteur sous stupéfiants est supérieur à la moyenne nationale. Les sensibilisations et contrôles se multiplient.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans le Var, les chiffres concernant la prise de drogue au volant sont alarmants... Un décès sur quatre implique un conducteur ayant consommé des stupéfiants, selon la préfecture du Var. Un taux supérieur à la moyenne nationale, qui s'élève, elle, a un décès sur cinq. 

Pour enrayer cette dynamique, la sécurité routière du Var multiplie les actions de prévention, dans les établissements scolaires, les associations ou les milieux professionnels. Chaque année, ils interviennent entre 180 à 200 fois. 

Le responsable de la maison de la sécurité routière du département, Jérémy Gérard explique : "On ne prend pas des stupéfiants pour que ça ne nous fasse rien. Donc, c'est qu'on cherche que ça agisse sur nos réflexes, sur notre comportement, sur notre mental en général. Et toutes ces altérations-là, ne seront jamais compatibles avec la conduite."

Les stupéfiants : première cause de suspension du permis 

La drogue agit sur le cerveau et sur la perception des éléments, mais aussi sur le temps de réaction. Et si la prévention augmente, les contrôles routiers sur le terrain se multiplient.

Les dépistages sont désormais facilités par l'utilisation de tests salivaires qui permettent un résultat en quelques minutes. 

Les résultats peuvent être positifs même quand les effets du produit ne sont plus actifs.

Le Major Régis Fourcarde, de la Brigade de gendarmerie motorisée de la Valette précise : "Ce qui arrive souvent lors des conduites sous stupéfiants, c'est que le contrevenant a pu consommer, par exemple du cannabis ou du THC de façon festive dans le week-end et cette personne sera toujours positive au produit. Effectivement, elle ne sera plus sous l'effet du produit. La différence, c'est qu'on est sanctionné aussi parce qu'on a consommé un produit interdit."  

Dans le Var, les sanctions sont plus nombreuses depuis le début de l'année 2024, 40 % des suspensions de permis sont liées à la consommation de stupéfiants. Ce motif est le premier dans le Var suivi de l'alcool et des excès de vitesse.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information