Après plus de deux ans d'investigation suite à la découverte d'un trafic de stupéfiants sur la commune de Saint-Cyr-sur-Mer, neuf personnes ont été interpellées et mises en examen pour trafic de stupéfiants et participation à une association de malfaiteurs. Huit d'entre elles ont été placées en détention provisoire.
Suite à une opération de la police judiciaire et de la gendarmerie nationale menée le 11 et 12 septembre dernier à Marseille et Perpignan, neuf personnes ont été interpellées.
Les militaires, enquêteurs et équipes cynophiles ont saisi sur place lors de ces opérations : "5 kg de cocaïne, 3,7 kg de résine de cannabis, 700 grammes d’héroïne, 54000 euros en espèces, 5 montres de luxe et 3 véhicules", précise le communiqué du tribunal judiciaire de Toulon et du procureur de la République.
Toutes les personnes interpellées ont été présentées au juge d'instruction à la mi-septembre et mises en examen pour des chefs de trafic de stupéfiants et participation à une association de malfaiteurs. Huit d'entre elles ont été placées en détention provisoire.
Un trafic de stupéfiants à Saint-Cyr-sur-Mer
Les opérations récentes, menées à Marseille et Perpignan s'inscrivent dans des investigations qui durent depuis deux ans. En effet, le 5 décembre 2022, suite à la présence d'un trafic de stupéfiants sur la commune de Saint-Cyr-sur-Mer dans le Var, le parquet de Toulon demandait l'ouverture d'une information judiciaire.
C'est le début des investigations menées par le juge d'instruction de Toulon et les enquêteurs de la section de recherches. Elles conduisent à l'interpellation de cinq personnes, mises en examen du chef de trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs. Toutes sont placées en détention provisoire le 26 novembre 2023.
Lors de ces perquisitions, "34 kg de résine de cannabis, de 2 kg de cocaïne, d’une arme de poing, de montres et d’effets vestimentaires de luxe ainsi que de véhicules", sont saisis, précise le communiqué.
Les nombreuses surveillances physiques et techniques, la géolocalisation, ainsi que la sonorisation effectuée ont permis "d'identifier et localiser les personnes en charge de l’approvisionnement en produits stupéfiants [...]".
Mais aussi de contacter que des importations de cocaïne et de cannabis depuis l’Espagne, par plusieurs personnes originaires de Marseille avec l’appui d’autres personnes originaires de Perpignan et sa région. Ce réseau approvisionnait aussi des cités marseillaises telles que « Félix Pyat » et « Les Oliviers », précise le communiqué.
Les investigations se poursuivent sous la direction du juge d’instruction.