Plus d'une quarantaine de dossiers d'anciens salariés de la DCN, ce jeudi matin, devant le tribunal correctionnel de Toulon. Ces retraités ne sont pas malades, mais ils demandent à ce que soit reconnu "le préjudice d'anxiété".
Ils sont plus de quarante à s'être présentés ce 28 mai devant le tribunal.Tous , anciens des chantiers navals veulent faire reconnaître leur "préjudice d'anxiété". C'est à dire l'angoisse qu'ils ont à chaque instant de se découvrir atteints par une des terribles maladies que déclenche, parfois, le contact prolongé avec l'amiante.
Une exposition de 15 ans
Pour l'instant la justice ne reconnaît ce préjudice que lorsque l'exposition à l'amiante dépasse 15 années. Une durée évidement jugée trop longue par ces salariés.