Toulon, Fréjus... Ces hôpitaux sous tension, face à une épidémie saisonnière de grippe importante viennent d'activer le plan blanc. Alors depuis quelques jours, certaines villes et des établissements de santé prennent des mesures.
Certains hôpitaux sont débordés en ce début d'année. L'épidémie de grippe s'est étendue à toute la France, et les fêtes de fin d'année ont favorisé la circulation du virus. Alors depuis quelques jours, certains centres prennent des mesures.
Face à la progression de l’épidémie de grippe à Nice, Christian Estrosi renforce les gestes barrières, appelle à la vaccination des plus vulnérables et instaure le port du masque obligatoire dans les EHPAD et services municipaux pour limiter la propagation.
Dans sa ville, le CHU fait aussi face à un "afflux important de patients" et demande aux personnes de consulter leur médecin traitant en priorité.
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Le Centre Hospitalier Intercommunal de Toulon (CHIT) a annoncé ce vendredi 3 janvier dans un communiqué la mise en place du niveau 1 du plan blanc. C'est aussi le cas pour l'établissement de Fréjus depuis hier mardi.
Si le ministère de la Santé n'est pas en mesure de donner une estimation du nombre d'hôpitaux en "plan blanc", au moins une vingtaine d'établissements hospitaliers en France l'ont déclenché.
Qu'est-ce que cela change ?
Déclenché par le directeur ou le responsable de l’établissement, qui en informe le représentant de l’État du département concerné, le plan blanc comprend plusieurs niveaux, à adapter selon la situation sanitaire :
- Niveau 1, ou plan de mobilisation interne ;
- Niveau 2, ou, plan blanc à proprement parler.
Des mesures peuvent être prises :
- La déprogrammation des soins dits “non-urgents”,
- Le transfert de patients,
- La mobilisation du personnel volontaire en repos,
- La mise en place d’une cellule de crise,
- L’ajout de lits supplémentaires peuvent être entreprises selon la situation sanitaire.
Le nouveau ministre de la Santé, Yannick Neuder, interrogé à Rennes en marge d'un déplacement, a reconnu que cette multiplication de plans blancs "traduit bien l'état de tension dans lequel se retrouve notre système de santé".
