La fête du livre du Var sous le sanglant patronage de Maxime Chattam, le maître du thriller français

Maxime Chattam, qui publie Un(e)secte (Albin Michel), fresque effroyable d'une société victime d'une invasion d'insectes, présidera le Festival du livre du Var, du 15 au 17 novembre. L'occasion de découvrir quelques uns des polars du rendez-vous littéraire.

C'est sous la présidence d'un maître de l'épouvante que se déroulera la prochaine édition du Festival du livre du Var, à Toulon, du 15 au 17 novembre. Maxime Chattam, auteur de best-seller, souvent surnommé le "Stephen King français", revient cette année avec un nouvel opus dérangeant, Un(e)secte (Albin Michel).

La découverte d'un corps, dont seul le squelette a résisté à la voracité d'une horde d'insecte, terrorise la ville de Los Angeles. Tandis qu'à l'autre bout du pays, New York est secoué par la disparition d'une jeune femme. Ces deux affaires sont-elles liées ? Serait-ce l'oeuvre d'une secte ? L'auteur à succès embarque ses lecteurs dans l'horreur. Certains en ont même témoigné sur les réseaux sociaux.

"Les gens ont envie d'avoir peur, de trembler. Il y a vraiment un côté addictif", observe Raphaël Riva, propriétaire de la librairie "Le Carré des Mots", à Toulon. "Ces romans réunissent un public fidèle."

L'île de Beauté sous la plume grinçante d'un spécialiste du milieu

Cette année, le libraire accueille sur son stand les auteurs de polars, parmi lesquels Karine Giebel, originaire de La Seyne-sur-Mer. L'auteure publie "Toutes blessent, la dernière tue", un thriller glaçant et documenté sur l'esclavage modene.

Inspiré de témoignages réels, son récit plonge le lecteur dans l’enfer de la servitude domestique à travers le destin de Tama, une enfant marocaine vendue à une famille française.

Les adeptes du roman noir pourront également découvrir le premier roman du journaliste Antoine Albertini, correspondant au Monde et grand spécialiste de la mafia corse, "Malamorte". Une enquête où les fins connaisseurs de l'île de Beauté pourront reconnaître certaines figures du milieu.

Les regards du prétoire

Mais au stand du "Carré des Mots", la fiction n'est pas la seule à l'honneur. Le dessinateur judicaire Rémi Kerfridin, dont on retrouve les croquis dans les colonnes de Nice Matin, signera un beau livre au titre bien senti : Fenêtre sur Cour. 

Dans ses croquis, Rémi Kerfridin a voulu représenter ces "moments d'humanité", si difficile à saisir par les mots : "Si l'audience publique passe par l'oralité, la parole, le procès se joue aussi dans le regard, décrype le dessinateur, après 22 ans de chronique judicaire. Tous les acteurs sont immobiles, donc tout le reste passe par les yeux."
Une manière, aussi, d'évoquer - sans mentionner les affaires, ni les accusés, ni les victimes - les vertiges de cette vie de prétoire : "On est face à la socitété, et face à ceux qui ont franchi la limite", résume Rémi Kerfridin.

 
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