Sébastien Destremeau, le skipper de Toulon, sera le bon dernier vendredi après-midi sur la ligne d'arrivée du Vendée Globe. Il arrivera aux Sables d'Olonne 50 jours après le vainqueur Armel Le Cléach. ! Récit de 125 jours en mer par vents et marées, vécu par un navigateur aventurier hors-normes.
On avait presque oublié le Vendée Globe.
Mais le navigateur toulonnais est là pour se rappeler à notre souvenir, il est toujours en course !
Sebastien Destremeau est attendu vendredi après-midi aux Sables d’Olonne. En bon dernier. Il rêve de la ligne d’arrivée et d’entendre le coup de sifflet final.
L’aventurier est parti il y a plus de 120 jours pour un défi qu’il qualifie lui-même d’ « inhumain. »
A quelques centaines de milles de l’arrivée, et des côtes vendéennes, le skipper est en manque de nourritures. Il doit gérer. Mais ce n’est pas la seule mésaventure rencontrée lors de de ce 8eme Vendée Globe puisqu’il a eu aussi les côtes cassées et des pannes.
Inhumain en effet de partir seul, en mer pendant 4 mois. 125 jours sans aucune musique, ni bouquin, pas d’alcool, ni cigarette et aucune photo. Solitaire. Inhumain, vraiment.A 52 ans, le Varois est parti le 6 novembre dernier avec tous les concurrents mais il arrivera bon dernier en se classant 18eme de la course. Sébastien Destremeau a un moral d’acier malgré les tempêtes et les obstacles hauts comme des vagues.
Il devrait arriver en fonction de l’humeur des vents le 10 mars dans l’après-midi. Attendu comme un héros, aux Sables d’Olonne.
50 jours après le grand vainqueur Armel le Cléach.
Ce sera alors la fin d’une histoire inhumaine mais fabuleuse. Ce journaliste sportif aura beaucoup de pages à noircir pour raconter ses aventures et mésaventures d’un tour du monde rempli de rêves et de larmes..