L'ancien président de l'université de Toulon, Laroussi Oueslati, est jugé depuis lundi pour corruption, faux et détournement de fonds publics. Le procureur de la République de Marseille a requis ce matin 3 ans de prison, dont 18 mois ferme.
Laroussi Oueslati, l'ancien président de l'université Sud Toulon Var (USTV), est jugé depuis lundi pour corruption, faux et détournement de fonds publics, l'accusation la plus lourde pesant sur cet ancien haut fonctionnaire étant d'avoir permis l'inscription en masse d'étudiants chinois en échange de bakchichs ou de relations intimes avec deux jeunes femmes, intermédiaires de cette "filière chinoise".
Le procureur de la République de Marseille a requis ce jeudi matin une peine de 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, une amende de 20.000 euros, ainsi qu'une interdiction d'exercer toute fonction publique pendant une durée de 5 ans.
En ce qui concerne les autres personnes impliquées dans l’affaire, le procureur a requis des peines de 6 à 15 mois avec sursis et des amendes de 2.000 à 5.000 euros. L'accusation a enfin demandé 12 et 18 mois ferme assortis d'un mandat d'arrêt contre deux intermédiaires en fuite.
Hier l’accusé a reconnu avoir fait des erreurs. Il a également justifié son action en évoquant la « baisse d'effectifs » de l’université faisant naître le risque « d'être rattaché à Nice ou Aix-Marseille ».
La défense doit s’exprimer cet après-midi.