Faire découvrir les grands crus de la vallée du Rhône jusqu'à l'autre bout du monde, c'est l'objectif des vignerons présents au Salon du vin d'Avignon. Producteurs et négociants veulent exporter leurs vins au-delà de l'Europe, sur les marchés asiatiques et australien. Sans rogner sur la qualité.
Plus de 650 producteurs et négociants de vin se sont réunis sous les voûtes du Palais des Papes pour la 9e édition du Salon Découvertes en Vallée du Rhône. Au programme : dégustation de millésimes et réflexion sur l'avenir du marché. Pour le secteur, se développer, c'est s'exporter de plus en plus hors de l'Europe.
Un tiers de la production à l'export
Aujourd'hui, les vins de la vallée du Rhône sont principalement vendus au Royaume-Uni, en Belgique et aux Etats-Unis. Une stratégie à renforcer, selon Michel Chapoutier, président d'Inter-Rhône :L'export ne représente qu'un tiers (de la production, Ndlr), deux tiers de l'export (sont) sur la "vieille Europe", il faut qu'on aille chercher des marchés du grand
export qui ne représentent que 10-11%.
Objectif : l'Asie et l'Australie
Dans le viseur des viticulteurs : les pays asiatiques et l'Océanie, notamment l'Australie. Une conquête de nouveaux marchés qui reste, selon eux, le principal levier de croissance. Pour y parvenir, les professionnels misent sur la qualité des vins et la montée en gamme des 28 AOC de la vallée. Des millésimes qu'ils font déguster aux futurs clients dans les salons.En 2016, la récolte de la vallée du Rhône a fourni plus de 3 millions d'hectolitres de vins, dont une large majorité de rouge (80%).