Un homme d'une trentaine d'années est jugé les 26, 27 et 28 mars pour avoir violé une jeune femme, alors qu'il venait de la prendre en auto-stop avec son compagnon. Les faits se sont déroulés à hauteur de Mérindol, dans le Vaucluse, en septembre 2021.
Un homme, accusé d'avoir violé une auto-stoppeuse près de Sénas, dans le Vaucluse, sera jugé ce mardi 26 jusqu'au jeudi 28 mars par la cour d'assises de Vaucluse, à Avignon.
Le drame s'est produit le samedi 25 septembre 2021 en fin d'après-midi. Un jeune couple de 20 ans part de Lyon pour aller à Lourmarin, en faisant de l'auto-stop.
La jeune femme violée devant son compagnon
L'homme issu de la communauté des gens du voyage les prend en stop à la hauteur de Sénas, dans les Bouches-du-Rhône. Pendant quelques instants, il leur fait croire qu'il les emmènera à bon port. Puis, il s'arrête près de Mérindol, aux abords de la route départementale 973, dans le Vaucluse.
L'accusé oblige ses deux passagers à descendre de la voiture. Il frappe d'abord l'homme, puis agresse sexuellement la jeune femme devant les yeux de son compagnon. Le conducteur est menaçant et possède une arme à feu. Il les dépouille de leurs affaires, puis les laisse sur le bord de la route.
Le couple finit par être recueilli par un automobiliste, avant de lancer une alerte contre l'homme de nationalité bosniaque.
L'accusé retrouvé rapidement après les faits
De nombreux moyens humains et matériels sont envoyés pour tenter de retrouver le suspect, qui est interpellé dans un camp de gens du voyage à Sénas quatre jours plus tard, selon nos confrères du Figaro.
Issu de la communauté des gens du voyage et d'origine bosniaque, l'homme de 30 ans et père de quatre jeunes enfants, reconnaît les faits. Des faits, dont il dit ne pas s'en souvenir, arguant avoir des trous de mémoire.
Certains experts psychiatriques et psychologiques spécialisés affirment que l'individu aurait des troubles de la personnalité et être en proie à un "stress post-traumatique" lié à son enfance passée en Bosnie-Herzégovine, selon Le Dauphiné Libéré.
Une information judiciaire avait été ouverte contre lui pour des faits de viol sous la menace d'une arme, d'extorsion et de violence avec arme.
