La saison a débuté pour la fraise. Difficile pour les producteurs de la région de faire face à la concurrence des Espagnols et des Marocains. Là-bas, les prix de production sont plus faibles. Ce mardi, ils ont ouvert leurs exploitations aux consommateurs pour les inciter à acheter leurs produits.
Michel Tort, producteur de fraises à Carpentras nous présente ses deux catégories de culture : la fraise traditionnelle, marginale car les récoltes sont petites. Et la fraise hors-sol, brillante, aux rendements plus élevés.
Chaque année, il investit 100.000 euros dans le recyclage et la lutte raisonnée contre les insectes nuisibles.
Au Maroc, les techniques sont différentes : on plonge les fraises dans le chlore avant de les expédier.
Les femmes travaillent courbées 9 heures par jour pour 6 euros. Il parait que les hommes ne sont pas capables de supporter ce travail !!
En France, le salaire est fixé à 13 euros de l'heure... la concurrence est jugée déloyale.
Les Marocains devraient passer de 3500 hectares cultivés à 5000 hectares en 2020. Les agriculteurs de Provence sont inquiets et tentent de sensibiliser les consommateurs.